X-2 - Les
Résistants.
Notre personnalité est
le fruit de diverses interactions. Un individu n'est pas libre, il correspond à
son époque, à sa société. Cette réalité liberticide est douloureuse pour l'ego,
la majorité préfère le déni afin de protéger sa personnalité. En effet, il est
souvent inconfortable de se sentir décalé de la majorité du fait de
connaissances nouvelles.
Mais, implacablement, une fois l'esprit ouvert, un
point de non-retour est atteint. Une nouvelle voie s’éclaire, impossible de s’y
soustraire même si cela implique d’être déstabilisé. (Platon, Allégorie de la caverne)
« L'homme libre est
un faiseur de miracles. » Hanna
Arendt
Comment s'adapter à une
nouvelle situation, alors que nous sommes si fortement attachés à nos habitudes
via l'environnement où nous vivons.
La vie, l'avis d'un Chinois n'ont rien à voir avec
le/la nôtre, par exemple chez eux, mentir n’est pas si grave s’il s’agit de
maintenir une cohésion dans le groupe. Nous nous mettons vite des règles, essayez
simplement lors d'un stage, de changer de place entre le matin et l'après-midi
ou d'un jour sur l'autre et vous verrez de la réprobation dans la majorité des
regards. Changer d'éclairage est complexe, souvent c'est par obligation lors
d'un événement, la mort d'un proche ; parfois c'est par la spiritualité,
la religion ou par hasard lors d'un voyage.
Les
anormaux ont toujours été rejetés ou utilisés. Les États ont besoin de boucs-émissaires,
de souffre-douleurs à sacrifier.
Le
sens du mot sacrifice a changé, avant c’est par conviction, par choix personnel
que le sacrifié se proposait, il souhaitait devenir sacré comme ses dieux. Il
pensait faire le futur bonheur de la communauté tout en se garantissant une
place au « paradis ».
Pour
tenir le peuple, le chef a besoin de victimes à donner en pâture. Ce furent les
communistes et les homos aux États-Unis dans les années 1950. En URSS, au
moment où Staline mourait, les Juifs étaient mis au goulag. Hier et aujourd'hui
en France, les Tziganes, les Roms sont stigmatisés. Les prochains ? Les
Musulmans tiennent la corde, suivis par les anti-systèmes productivistes, les « khmers
verts », les « ayatollah verts » et comme d'habitude les anarchistes
noirs. Ayatollahs, mot très utilisé par nos élites politiques, et pourquoi pas
évêques ou rabbins ?
Il
faut du courage pour résister à la majorité d’un troupeau.
Le
capitalisme hitlérien a été jusqu'au génocide pour satisfaire le marché[1]. Aidé, faut-il le dire ? par l’oligarchie juive
auditant de ses propres richesses et souhaitant, comme les autres élites se
débarrasser des plus pauvres, des moins « purs ». Cette
élucubration s'est dramatiquement retournée contre le petit peuple de
confession juive originaire d'Europe orientale et provenant d'un pays de
religion juive, le Royaume Khasar.
La « pureté de la race » a été inventée par les élites juives
sionistes du XIXe siècle. Shlomo Sand dans « Comment le peuple Juif fut inventé » explique comment elles ont aussi créé le mythe
d'un peuple, exclusivement, originaire d'Israël. Les antiques habitants de Jérusalem, des
Israélites n'étaient pas Juifs, les nombreuses statuettes qu'ils priaient le
prouvent. On l’a vu, c'est en exode à Babylone qu'ils ont inventé leurs rites,
c'est plutôt de ce côté que se trouve leur « terre promise ». Les
Palestiniens sont les véritables descendants des Israélites. Mais là faut y
aller avec des pincettes on peut dire que le Venezuela est un pays pourri mais
pas Israël sinon on est antisémite. En France on a même inventé une loi pour
interdire le boycott de ce pays d’apartheid.
Aujourd'hui,
les élites, les médias stigmatisent l’alternatif,
les anti-productivistes sont dans le viseur. Ils se font un plaisir de
monter des cabales contre ces empêcheurs de penser en rond.
De
nos jours, on tue moins, on permet qu'ils survivent ces A-normaux.
Le « Patriot-act » américain met en
prison plus d’activistes pacifistes et écologistes que de soi-disant
terroristes islamistes, nés en pays de culture chrétienne.
Le
fascisme néolibéral ne tolère pas les déviants.
Les
lanceurs d'alertes, les Zadistes.
Les
nomades, les SDF, les romanichels, les gitanes.
Y a
pas pire, ça ne respecte rien.
Les
capitalistes détestent les simples, la frustration assumée, les coopérateurs,
les décalés de la mode et des habitudes, les acteurs de leur quotidien, les prolétaires
de la gratuité.
Les élites les détestent
car ils sont morts de peur. Tellement étranges et étrangers que la peur de l’étrange/r
enchaîne sur des paranoïas destructrices. Des gens vivant simplement à
la campagne, sans TV, sont des terroristes. Et
si les coupables se font attendre alors des Coupat se dénichent aux abords
d'une ligne TGV. Les alter-extrêmo-gaucho-anarcho-écolo-mondialistes sont
forcément coupables. Avant d'être jugés, la presse hume l'odeur du sang.
Ces
terroristes terrorisent la pensée unique. Il faut qu'ils payent.
Des
gens n'ayant rien demandé à personne se retrouvent battus, emprisonnés, leur
vie étalée, leur vie volée. Une culpabilité inventée par des ministres, des
preuves inventées par les flics, et hop en taule ainsi l'a décidé un juge/fonctionnaire.
Des
lois Loppsi s'additionnent tous les ans depuis 2010, elles permettent de
classer comme « terroristes » des personnes refusant la pensée unique.
Nos oligarques utilisent leurs lois « Vigipirate », pour isoler les
porteurs d'une parole alternative. Daech est un monstre qu’ils ont créé et qui
leur a échappé. Mais en bons opportunistes s’ils peuvent utiliser l’horreur
pour asseoir leur pouvoir, ils n’hésiteront pas. Les brigades rouges italiennes
ont été instrumentalisées. On l’a vu pour éviter le communisme, ils sont allés
jusqu’à créer des guerres mondiales.
Aujourd’hui
c’est plus soft, la constitution adaptée par le parti « national »
socialiste autorisera les fascistes à voter un état d’urgence permanent. Le
citoyen sera libéré de pensées, allégé d'un futur inconnu, enfin porté, enfin
couvé.
Les
Français tomberont-ils dans les bras protecteurs d'un dictateur ?
L'accumulation des
catastrophes écologiques, sociales, humanitaires prouve que notre modèle est
mauvais. Les mauvais dirigeants succèdent aux mauvais présidents et nous nous
dirigeons vers la fin de l’histoire. Il faut avoir du hamburger
« fol » plein les yeux pour ne pas voir que la fin est proche. La
faim est proche de 2 000 000 000 d'humains. Pourquoi ne pas s’inspirer du passé ?
Nos ancêtres n'ont-ils fait que des conneries ?
« Se chauffer et
s'éclairer à la bougie est impossible, qui voudrait retourner en arrière ? »
beugle leur chef/président.
Nous sommes perdus au
milieu d'un univers d'énergie et nous, le peuple, guerroyons pour que certains,
les riches, s’accaparent les ressources énergétiques. En opportunistes obsessionnels,
ils inventeront le manque et les gueux tomberont dans le panneau, si la plèbe
croit à la pénurie, les propriétaires pourront vendre plus cher.
Je ne suis pas un
spécialiste des richesses du sous-sol ou d'ailleurs, mais il s’agit plus d'un problème
d'accaparement et de partage que de raréfaction. On mourra plus sûrement des
pollutions et d'un excès de CO2, via le réchauffement, que d'un
manque d'énergie. A long terme certainement on trouvera moins de pétrole et de
métaux. Mais enfin, le présent est suffisamment insupportable au niveau des
inégalités et autres malheurs écologiques sans que l’on ait besoin de convoquer
Mme Irma.
« Le peu qu'on peut faire, le très peu qu'on peut faire, il faut le
faire, pour l'honneur, mais sans illusion. » Théodore Monod
Croissance infinie.
Certaines villes tentent
la révolution de « l’économie circulaire » ou comment tourner en rond.
Faire croire qu’on pourra transformer une situation impossible en une promesse
pour le futur.
Certaines entreprises
tentent le « développement durable ». Est-ce à dire qu’il fut bel et
bien conçu comme « non durable ». Le Greenwashing fait rêver mais
dans la réalité tout pousse à la désertification des campagnes ; les
bidonvilles n'ont jamais abrité autant d’humains.
Certains tentent « l'agriculture
raisonnée ». C’est dire qu’elle fut belle et bien conçue comme
« déraisonnée ». Les pesticides sont beaucoup plus utilisés en 2015
qu'en 2009 alors que la loi promettait une division par deux en 2018.
Déraisonnée un jour,
déraisonnée toujours.
La « Démocratie
participative » parce qu'avant on ne participait pas aux fonctionnements
de la république. Dire que depuis des années, certains, des horribles
anarchistes surtout, affirment qu'il vaut mieux pisser dans un violon que de
voter.
Certains se décalent
d’un pas. Ils tentent le bio invérifiable des grandes surfaces ; des
patates d’Égypte ou des graines de tournesol de Chine. La part de
l'alimentation dans le budget d'un ménage a été divisée par trois, du coup un
litre de jus de pomme bio à trois euros est cher si on le compare au prix d'un
jus de super hyper youpi marché subventionné à mort. En effet, dans une économie
libérale et non néolibérale stalinienne cela ne se passerait pas ainsi. Car les
coûts induits des industries alimentaires sont payés par les concitoyens :
l’éducation des employés, les études des chercheurs en OGM, les aides à la
construction des usines, les routes ou les aéroports facilitant la distribution
des aliments industriels sont subventionnés.
Le paysan bio n'est pas
aidé, il doit même prouver, en payant pour des labels, que ses produits sont
conformes. Sans une remise à plat de ces dérives, le quidam ne peut que se
donner bonne conscience.
Comment croire que les élites politiques seront
capables d'inventer des alternatives ?
Ils proposent
benoîtement de recycler le carton, d’une pizza à la sauce tomate OGM venue de
Chine, à la farine de blé additionnée de conservateurs, aux légumes ramassés
par des esclaves africains intoxiqués dans des serres en plastique où coule
l'eau des nappes fossiles, ensuite elle rejoindra l’océan pour qu’il monte
encore plus haut.
Ou ils posent sur leur
villa de 300 m², des panneaux solaires photovoltaïques plus polluants,
qu'efficaces. Entre l’énergie préalable/grise pour leur fabrication et celle
posthume quand ils seront devenus des déchets, nombre de nos inventions
modernes auraient dû rester virtuelles tant elles nuisent à la nature au
présent et pour des milliers d’années.
Des
solutions existent, plus ou moins adaptées d'anciennes idées issues des milieux
écologistes. Les films comme « Demain » promettant un futur enchanté
sont nuisibles. Ils participent au tour de « passepasse », ils mentent sur
la réalité d’un présent affligeant : les courbes de nos excès ne sont pas
inversées. Les stratégies de transition ou de développement durable vert seront
récupérées par le marché. Elles ne permettront pas l’émergence d'une société
plus égalitaire.
"Les illusions
bourgeoises concernant la science et le progrès technique, partagées par les
socialistes autoritaires, ont donné naissance à la civilisation des dompteurs de
machines qui peut, par la concurrence et la domination, se séparer en blocs
ennemis, mais qui, sur le plan économique, est soumise aux mêmes lois :
accumulation du capital, production rationalisée et sans cesse accrue...
Finalement, la société capitaliste et la société révolutionnaire n'en font
qu'une dans la mesure où elles s'asservissent au même moyen, la production
industrielle"
Camus, L'homme révolté
Nos ennemis sont des
stratèges, ils réutilisent, redécouvrent l'eau chaude, tant l'histoire est un éternel
recommencement. Le « diviser pour mieux régner » monte
toujours les pauvres contre les précaires. Le chômage est une belle invention
liée au culte du travail.
Les précaires de
banlieues brûlent les voitures de leurs voisins, des manards smicards comme
eux.
Précaire signifie avoir besoin des autres. Qui est le plus précaire ? Le musicien
joueur de guitare dans le bar associatif, le jardinier et ses légumes pour la
soupe partagée en famille, la mère s'occupant de ses enfants et du club de
danse ? Ou la « fille de » offerte en mariage à un beau parti,
n'ayant des doigts que pour compter les billets ou enfiler des bagues ?
L'argent
dispense de tout, la morale s'achète autant que le sexappeal.
Les
élites stratèges n'oublient pas leur fondamentaux pour orienter le regard du
peuple ailleurs que sur leurs confiscations des biens collectifs. Ils inventent
des ennemis à la nation. L'étranger, nomade ou hippie, a toujours été utilisé
pour alimenter les peurs. En voulant se donner bonne conscience nos lois entretiennent
le racisme. Il faudra attendre 2018 pour que le mot « race »
disparaisse de notre constitution.
En
1900, on inventa le péril jaune, les magazines mettaient en première page un
immense Chinois attaquant le château fort France. A l'époque, le patronat
exigeait déjà plus de travail pour moins de salaire afin de résister à la
concurrence.
La peur du manque de travail, le besoin de reconnaissance.
Les CDI écrasent les CDD, les ouvriers HQ toisent les apprentis, les
cadres, trop heureux de leurs privilèges, servent la soupe au PDG.
Les
fonctionnaires au travail garanti désorganisent le quotidien des précaires en
appliquant des arrêtés générés par les dégénérés des ministères.
Étrangement, nos ennemis peuvent tolérer un vieil arabe. En France, il reste un misérable émigré
HLMisé de force. Et si en plus, il meurt
d’un cancer à l’amiante, ça fait des économies de retraite. Ils tolèrent aussi les
autres Arabes utilisés pour les besoins de nos civilisations énergivores :
Libyens, Iraniens, Irakiens fournissent l'or noir. Les pirates Somaliens, issus
d'un peuple de pêcheurs, crèvent de faim. Leurs côtes sont souillées par nos
déchets déversés dans leur mer. De plus, ils servent d'alibi pour maintenir nos
forces armées sur la route de l’or noir.
Pareil pour les « Intégristes du Niger », ils nous
servent pour rester et protéger nos mines d'uranium, dont dépend notre
indépendance énergétique d'origine étrangère. Logique néolibérale.
Les élites trouvent toujours de quoi effrayer la plèbe.
La
chasse aux Roms est leur chasse à courre.
La
chasse aux sans papier obsède leurs petites pensées, mais c'est sur mon salaire
que les flics sont payés.
La
chasse aux alternatifs à la consommation.
La
chasse aux terroristes de la paix.
La
chasse aux extrémistes de la coopération.
Les élites appellent
terroristes, tous ceux les mettant en terreur.
Extrémistes, tous ceux
qu'ils estiment être à l’extrémité de leurs points de vue.
Parmi
les non collaborateurs, les écolo-activistes sont les plus combattus. Les
Zadistes sont un danger. Les adeptes de la décroissance sont un danger. Leur
mot obus envahit la pensée de nos élites, ils le prononcent de plus en plus,
perdus qu'ils sont par la disparition de leur croissance. Ils n'ont pas idées
d'alternatives, leur éducation est monotone. Depuis des années, les empêcheurs
du progrès productiviste dénoncent le gâchis actuel et avertissent de la
finitude de notre planète. Aujourd'hui, ils font figure d’épouvantail car le
modèle dominant depuis des siècles leur apparaît comme indépassable. Ces dissidents
proposent de trier ses graines pour le jardin, plutôt que les acheter hybrides
aux multinationales. De chanter en se racontant des histoires, pour rêver à un
monde meilleur, plutôt qu’être évidé devant la télé. De choisir la marche, le
vélo, le covoiturage pour se déplacer. D'acheter qualité made in France pour
que l'objet se répare et fasse moins de km.
Mais,
n'est-ce pas nuire à la société de consommation ?
Ces alternatifs ne
refusent pas la technologie, ils veulent qu'elle soit pensée de façon démocratique.
Ils veulent que le
chirurgien puisse utiliser l'échodoppler pour savoir quels sont les
« stent » à poser dans une artère pour sauver une vie. Il est évident
que ce chirurgien risque moins de perdre son métier dans une société
décroissante égalitaire que dans notre actuel système élitiste ; ou il est
très compliqué pour les plus démunis de se soigner ou pour les personnes handicapées de bénéficier des dernières
avancées de la technologie.
Le refus d’une
évolution/évaluation technologique est souvent du côté des modernes
capitalistes. Un bon nombre d'inventions réfléchies et humanistes s'opposant
trop à l'enrichissement de quelques-uns, ils achètent le brevet et l’invention
passe aux oubliettes.
Les personnes
travaillant dans les métiers nobles, féminisés sont mal payées ; les métiers du
« soin à la personne » seraient enfin à leur juste place dans une
société alter-productiviste. Aujourd'hui, mieux vaut travailler dans le pétrole
ou le nucléaire pour avoir de
hauts salaires. Et ils nous pourrissent la vie.
DES IDÉES.
Il
est nécessaire d'être plus radical, d'en passer par la dénonciation de la
République productiviste pour revendiquer une Démocratie portant une politique
décroissante. La décroissance n'est pas seulement un combat écologique, elle est
anti-productiviste et donc anticapitaliste. Sous cette forme, elle est la piste
politique la plus sérieuse vers laquelle nous devons tendre. Simplicité volontaire.
Où est la soi-disant
régression ? Où est l'utopie soi-disant inaccessible ?
Dans le fait de vouloir
élever ses propres enfants plutôt que de les confier à d'autres ?
Dans le besoin de se réapproprier
son temps pour tenir compte/accepter la colère de son enfant plutôt que
d'inventer le caprice.
Dans l'envie de marcher
plutôt que de se ruiner, la santé et le portefeuille, en roulant ?
Dans le plaisir d'un
repas issu du jardin potager plutôt que de bâfrer de la conserve d’animaux de
souffrance ?
Dans le besoin de
s'économiser plutôt que de se sacrifier pour faire tourner l'économie ?
Dans
la gratuité du bon usage de l'eau ou dans la recherche chronophage d'un
fournisseur privé d'électricité le moins cher possible ?
Dans
l'âne-assistant du balayeur pour tirer les poubelles plutôt que d'avoir le cul
vibrant et les oreilles casquées assis dans un robot aspirateur ?
Dans la fabrication
d'assiettes en argile locale et dessinées à la main plutôt que celles
d'esclaves chinoises.
Dans les chansons et
danses partagées plutôt que s'avilir en usine à fabriquer des gadgets
jetables ?
Dans la rénovation collective d'une maison ou
travailler tout seul à empiler des moellons de multinationales ?
[1]
Hitler voulait garantir la « pureté de
la race » car il trouvait que les Juifs étaient trop bien intégrés, et en
plus, s’en débarrasser permettait à sa bande de mafieux de les voler.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire