X-1 - Une société néolibérale.
Après des années
d'évolution de notre cerveau, et donc de notre pensée, que sommes-nous
devenus ? Nos sociétés sont mercantiles, nos neurones ne nous servent-ils plus
qu'à compter ?
Le triomphe de la pensée
comptable.
Consommons ensemble, la
fête est dans le marché, c'est super de dépenser. Dé-pensons tous sans raison.
Sans raisonner laissons les laisses de la mode nous balader.
Plus de la moitié de mon argent est récupéré par l’État.
Il a de l'argent parce qu'il m'en prend. Normal, il faut payer l'entretien
de la nation et les services publics. Sauf que ça entretient surtout les palais
et loisirs des nantis et la bureaucratie d'état me pourrit le quotidien.
Pour enrichir les riches en subventions diverses, il emprunte aux banques
et à ceux trop pourvus, les riches. Les rentiers, les oisifs ne jouent pas au
loto ; le hasard, c'est bon pour les pauvres. L'élite gagne à tous les
coups, intérêts des prêts et aides aux patrimoines, aux entreprises et autres
optimisations fiscales. Qui sont les banksters ? Principalement, une
aristocratie, les noms à particules y sont pléthores. Ils continuent à se
nourrir sur le dos de la plèbe, les mangeurs, c'est ainsi qu'ils se
nommaient.
Suivons le parcours
d’une famille gavé par le capitalisme puis le néolibéralisme. Un mangeur
bankster dont la famille continue à se nourrir grâce à la République :
Necker, le grand argentier du roi Louis XVI.
Ce petit banquier
Genevois s'est enrichi dès 1762 avec un délit d'initié sur la monnaie du
Canada. Puis en prêtant à la France, à des taux à 2 chiffres et encore en
manipulant les cours du blé pendant que les Français crevaient de faim. Sa
descendance, une « de Staël » se marie en 1816 avec un « de Broglie ».
Ces « de Broglie » s’enrichissent durant les XIXe et XXe ne craignant
ni les révoltes ni les guerres. Leurs enfants seront allaités par des nourrices
bourguignonnes qui abandonnent pour cela leurs propres enfants. (Lire
H.Vincenot)
Riche du sang des hommes,
riches du sein des femmes.
Un des descendant se
nomme Jean de Broglie, un duc, il est assassiné sous le mandat de Giscard.
Aujourd'hui devenus des « De Breuil », ils sont journalistes d’élite
à la télé, politiciens ou scientifiques. Les nobles sont très souvent dans les
médias, ils sont 10% dans des banques alors qu’ils ne représentent que 0,1% de
la population. Un autre « Gabriel de Broglie » est des immortels.
Dingue, il y a cinq immortels dans cette famille ; un riche ça rêve de ne
jamais mourir. Ce « Gaby » a été directeur de cabinet
au Ministère des affaires culturelles auprès d'André Bettencourt en
1971. Cet André Bettencourt est le mari défunt d’une récente défunte Liliane
Schueller Bettencourt, dont les péripéties ont alimenté nos canards dans les
années 2015. En 1945, la future femme la plus riche de
France est la fille d’un certain Schueller, le propriétaire de l’Oréal, un
collabo pétainiste notoire. Relaxé, il recevra même la légion d’honneur grâce à
André Bettencourt, bientôt marié à sa fille en remerciement et aussi grâce à
une autre crapule notoire, François Mitterrand, lui prendra la place de PDG du
groupe de presse. L’argent achète tout surtout un socialiste, le vote est
décoratif en démocratie française. Je ricane de notre bêtise collective quand
nous acceptons d'être dirigés par ces malades, mais ça fait mal.
Les familles d’élite
recrutent les matheux tête de classe pour leurs banques. Les bons élèves,
formatés par une école formatée par une République au service des familles
riches, collaborent à faire perdurer le système, ils en récolteront de la
reconnaissance et quelques miettes d’Euros. Ah ma p'tite dame mais le dessus du
panier est le fruit d'une impitoyable sélection de l'école de la République. Mensonge.
Un seul objectif : le partage du pouvoir entre politiciens et argentiers.
Les algorithmes, les
équations orientent leurs cupides investissements. L'ENA fabrique ceux ayant
l'art de dire l'inverse de ce qu'ils feront. Nourris d'idéologie consumériste
et obsédés d'argent, ils n'ont même plus besoin d'œillères. L'état écologique
de la France et la multiplication des écono-conneries devrait alerter le peuple
sur le cynisme des élites. Mais le peuple est toujours plus exigeant avec
une caissière qu'avec son député.
Depuis le CNR et jusqu’en 1973, l'état fabriquait lui-même l'argent dont il
avait besoin, parfois avec excès, cela dévaluait sa monnaie et augmentait
l'inflation. Mais grâce à ces excès, les salaires augmentaient tandis que la
bourse végétait.
« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai
pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » M. A. Rothschild
Depuis 250 ans, notre
dette représente, régulièrement, 100% du PIB, nous sommes donc dans une
situation normale. Depuis 1973, nous empruntons aux banques, ça c'est a-normal.
Un noble, de La Rosière de Champfeu, à la tête de la banque de France, du FMI,
etc., valida l'obligation aux états d'emprunter aux banques.
Malgré tout, notre dette
est déjà payée.
Actuellement on paye les
intérêts. Si l’État prenait ses responsabilités, ou ne s'était pas vendu aux
capitalistes et avait continué à fabriquer notre monnaie, nous n'aurions pas de
dette. Mais alors cette dette serait voulue ? La façon de la
compter est aussi perverse, c’est en la lissant dans le futur que l’on
va la rembourser alors que les chiffres affichés sont ceux à l’instant T.
Aussi, une loi permet de
ne pas rembourser les dettes dites « scélérates » quand l'argent
emprunté n'a profité qu'à une clique.
Mais avec la clique de politiques, les éternels spécialistes encensés des
médias, nés en première classe et éduqués en premier de la classe et habitués à
décider par complexe de supériorité, les mesures prises ne reproduisent que les
schémas dépassés d'un productivisme arriéré.
Nos représentants votent des impôts. Impôts permettant, en principe, une
redistribution plus équitable des richesses créées par le pays.
Nos députés ne représentent plus qu'eux-mêmes et leur caste historique.
Comme en 1850, nantis, avocats, juristes, sont majoritaires.
Oui, mais en 1848, on trouvait assis sur les bancs de l'assemblée Victor
Hugo et Pierre Joseph Proudhon. Le pitoyable niveau des débats[1] de nos députés d’aujourd’hui
devrait donner des complexes.
« La
parade, le pompon, la gloriole et le tapage militaire, chose ridicule, qui ne
servent qu’à faire du bourgeois une parodie du soldat »
Victor HUGO, « Claude Gueux »
Les impôts actuels volent la majorité pour donner aux riches.
Acheter une Tesla électrique à 38000€, et avoir une remise de 8000 € via une
aide d’état pour voiture propre ; écologie foutage de gueule.
Changer les 50 fenêtres de son manoir et bénéficier du crédit d’impôt.
Les glandeurs de chômeurs pleurant une ASS de 6000€/an sont proportionnellement
beaucoup plus taxés. Mais être dans la misère c’est tout bénef. pour le
rentier : sans emprunteurs pauvres pas de prêteurs riches, d’où leur intérêt
pour les intérêts en %.
L'Euro, monnaie unique, amplifie cette spoliation d'un outil, juste un
outil, appartenant normalement, aux peuples et non pas aux banksters copains
des coquins politicards.
Les aides aux propriétaires, les investissements défiscalisés dans les
entreprises, les tableaux, les musées, les chevaux de course, les lois fiscales
votées par les copains.
Pour être riche, il faut savoir voler.
S'enrichir avec le fruit de son travail ? Un conte de Noël.
Depuis plus de 30 à ans, nos impôts financent d’abord l'éducation
nationale, premier outil d'émancipation utilisé comme premier outil de soumission,
le second poste est le remboursement de la dette et enfin sur le podium on
retrouve la défense. Enfin, « défense », le ministère de la Guerre
serait plus approprié car depuis ma naissance la France n'a jamais eu à se
défendre. A attaquer souvent. En Afrique surtout et c’est mieux si c’est un
pays riche en matières premières.
La « Défense », c'est peut-être le premier poste si on additionne
la Recherche et Développement, les retraites des anciens combattants et tous
les coûts planqués. La République est traditionnellement guerrière.
L'état n'est plus un service public, il se sert du public.
Il l’essore.
L'état protecteur est une marâtre, il manie la carotte et le bâton pour
instruire/contrôler ses enfants/citoyens. Et surtout des pauvres, car ceux-ci
ont peu de temps libres. Tout en étant accablés de trop de maux, ils ont souvent
peu de mots pour se défendre. Leur urgence c’est manger et se loger.
Les pauvres sont forcément endettés, en France et ailleurs : la dette
permet aux mafias indiennes d'avoir des reins pour les occidentaux issus de
pays dit civilisés.
Chez nous, l'état français oligarchique met en place des lois favorisant
l'esclavagisme – l’obligation de travailler avec un RSA ou les accès de plus en
plus difficiles aux droits au chômage – de ses citoyens les plus en difficulté.
Les artisans, PME-PMI, sont taxés plus que les multinationales comme Total,
Amazon. Certaines réussissent l'exploit de ne pas payer d'impôts ; réussissent.
Sport national des élites : éviter de payer des impôts.
L'exploit se monnaie. Les experts-comptables, juristes/avocats fiscalistes
pullulent sur le dos des productifs.
Une entreprise voulant gagner de l'argent est obligatoirement dans
l'importation, les lois et normes néolibérales sont très orientées.
L'état organise son propre vol via des failles que les experts appellent
« optimisation fiscale », un bel euphémisme.
Le néolibéralisme étatisé a manipulé les esprits pour que la lutte des
classes n’apparaisse plus que comme une jalousie de pauvres envers les nantis. Ils
doivent donc se taire sous peine d’attaque des chiens de garde de
l’oligarchie : ils seront accusés de populisme, de démagogie.
Mais les 10% des plus fortunés détenant 65% des richesses mondiales peuvent
dénoncer les « assistés » à qui ils doivent leurs richesses. Sous
l’ère Trump, aux USA, dix ministres milliardaires détiennent autant que 120
millions de citoyens.
Créer une entreprise fonctionnelle, c'est savoir ne pas payer d'impôts.
C'est jouer avec la loi, chute de la morale.
C'est dé-jouer le fisc.
L’état voleur fait de son cas une généralité : les assistés, les immigrées,
les chômeurs, les accidentées du travail, les malades sont souvent qualifiés de
profiteurs. Pourtant nombre « d'assistés » ne sont pas capables de
demander les aides auxquelles ils ont droits tellement la bureaucratie est
voulue bordélique et stalinienne. En 2013, sur environ 12 milliards prévus pour
les aider, à peine 4 leur sont versés. Ces économies sur les moins favorisés
sont à vomir.
Et donner un revenu citoyen, ça ne serait pas plus simple ?
Certainement momentanément pour éviter les démarches avilissantes, comme celle
de se trouver face à une personne « bienveillante » dont l’objectif,
fixé par les mâles dominants, est de ré-insérer l’assisté dans une société
esclavagiste. Mais je me méfie de ce « don » d’argent car certains de
mes ennemis (étymologiquement : qui me nuisent), des banquiers suisses
y sont favorables[2]. Comme ils détiennent le
privilège de fabriquer l'argent, ils peuvent donner l’aumône en échange de la
paix social. Mais dans le monde réel, on peut trouver assez d’activités
conviviales et variés pour que chacun ait une juste rémunération. Les humains
peuvent remplacer les robots pondeurs de moellons ; les robots poussent au
productivisme. Une maison en pisé est un chantier enrichissant, corps et âme,
pour de nombreux compagnons. Mon idéal utopiste est donc plus proche du juste
échange car le travail ne manque pas, éducation, santé, bâtiment, culture,
agriculture ont plus besoin d’êtres vivants que de machines. En diminuant le
temps de travail et en limitant le bénévolat – bibliothécaire, vendeur, entraineur,
accompagnateur doivent être des métiers rémunérés et non du travail fantôme[3] – il y aurait
des activités pour tous.
L’état est maintenant au service des ploutocrates. Il exploite et maltraite
le peuple qu'il représente, gâche son argent, défigure son environnement.
L'élite se réservera l'air pur tandis que les masses populaires s'entasseront
en banlieue, aux bords des autoroutes ou des aéroports. Et la France en est largement
pourvue, 12 fois plus qu'en Allemagne. Les gens respireront les particules
cancéreuses de l'amiante ou des hydrocarbures. Et prépareront une crise
cardiaque car vivant dans un environnement trop bruyant ; pas de doute,
c'est volontaire.
Les élites mettent des moyens pour leur santé. Interdiction aux vieilles
voitures d'accéder au centre-ville. La pollution sera bannie des centres ville,
elle abîme les monuments à touristes, rend allergique les fils de bonne famille
et tue les vieux de Neuilly. Repoussé en banlieue, le smog toxique tuera la
vieille banlieusarde, ex-smicarde, ex-pondeuse de chair à patron, ce n'est pas
grave, une vie de gueux ne vaut rien pour l’oligarchie.
Tandis qu'un centre-urbain « gentrifié » ça se protège.
Quand la plèbe ne saisit pas assez vite la direction à prendre, la
propagande l’instruira.
De la pub payée par nos impôts pour les enrichir.
De la pub payée par la sécu pour vanter leurs médicaments.
De la pub payée par la sécurité routière.
Quand on sait que les emplois sont aussi subventionnés que les usines, on
imagine le coût exorbitant de chaque employé trimant à la chaîne.
L'état subventionne l'avilissement de ses citoyens et l'enrichissement de
familles de collabo de 39/45. La classe.
Soit dit en passant, la prévention routière pour 3500 morts, c'est bien, la
prévention contre le suicide, 20 000 morts, ce serait mieux.
Nos élus ont le pouvoir, ils sont notre principal problème.
L'élu. Amen, le sens des mots.
Nos représentants sont devenus nos dirigeants.
A force de se re-présenter.
On ne les a pas élus pour diriger.
On voulait juste des délégués.
Et ils se prennent pour Dieu.
Ils sont tellement loin des réalités quotidiennes.
Ils ne connaissent pas le prix d'un ticket de métro.
Hors sol, il ne manque pas d’air.
Assis sur un tas d'or, ils ne partiront qu'à coup de pied dans le cul.
Ou alors, il faut qu'ils aient peur, peur de nous et peur de manquer.
L'or n'est pas nourrissant.
Étant incapables de travailler pour se nourrir, ces bien-nés aux mains
propres, ont besoin du petit peuple.
DES IDÉES liées à l'impôt, pour qu'enfin l’État aide la veuve et l'orphelin[4] et œuvre pour une
meilleure répartition des richesses.
- Taxer les héritages excessifs et limiter le droit
de propriété.
- Instituer une vignette pour rémunérer ceux vivant
sans voitures.
- Baisser les dépenses de guerre, avoir une armée
défensive et non pas des sous-marins nucléaires d'attaque. Le ridicule ne tue
pas, hélas. Sinon, un général serait mort pour avoir ainsi nommé Nos 4 sous-marins
nucléaires : le triomphant, le téméraire, le vigilant, le terrible ;
manque le décérébré.
- Développer l'autonomie alimentaire, échanger ses
semences, favoriser les jardins, l’alimentation locale. Je rêve de petites
villes autonomes grâce à leurs ceintures vertes ou l'on pourrait aller à vélo au
marché super-local.
- Faire payer la consommation des énergies mais pas
l'abonnement.
Ces
propositions les feront rire tellement elles sont utopistes. Je réponds que les
utopistes sont les rentiers, ils pensent que ce système inégalitaire va durer longtemps.
Je
refuse de les imiter, d’être riche. Je ne veux pas avoir la haine mais qu’ils
me foutent la paix car au quotidien ces humains me nuisent,
leurs politiques me nuisent,
leurs morales mercantiles me nuisent.
Je leur propose d'adopter un mode de vie
différent.
Cela risque de leur nuire en réduisant leur
pouvoir.
Ils vont me détester. C'est normal, habituel pour
eux, ils m'avaient déjà défini comme leur ennemi.
Leur éducation républicaine, leur propagande
mercantile m'a modelé.
Et je ne le savais pas.
En mon âme et conscience, paisiblement.
Je veux nuire à leurs valeurs.
Je ne veux plus participer à mon asservissement.
Depuis des siècles, ils ont prouvé leur maîtrise à
la maîtrise du plus grand nombre. Nous manquons d'éducation pour organiser le
changement de paradigme indispensable.
Nous manquons d'idées mises à jour.
Nous manquons de gestes déplacés.
Nous manquons de temps. Prendre son temps est
dissident.
Les horloges nous ont été imposées, d’abord en
Angleterre.
Les alternatifs sont en proie aux besoins
fondamentaux : se loger, se nourrir, s'élever, la dépendance aux riches
est partout.
« Morceler le temps, mal le plus grand qu’on
puisse faire à un homme ».
Simone Weil
Les néolibéraux veulent la mondialisation, ils devraient
dire l’occidentalisation, celle permettant aux prolétaires d'acheter à bas prix
des produits fabriqués par des esclaves.
Ils récupèrent tout, font du Greenwashing. Ils se vantent
que notre empreinte écologique ou que nos émissions de CO2 baissent
alors qu'elles sont délocalisées chez les indigènes ; la Chine consomme la
moitié du charbon extrait.
Ils fabulent sur le nucléaire, c’est du high-tech. Comme à Brennilis, « dont l'enceinte était aussi étanche qu’un ciel
breton ». B. Chevet[5].
Il n'émet pas de CO2 !
Ni pour les mines, ni pour le transport, ni pour la construction. Ni pour les
déchets indestructibles enterrés, comme le chat recouvre sa crotte, à Bure. Les
chercheurs inventeront les même contes et comptines que nos ancêtres avec leurs
histoires de loups et d’enfants ; la transmission orale étant la plus
efficace et là on parle de centaines de milliers d’années de radioactivité.
Pas de CO2 ! Ni pour surveiller les
centrales ou les 2/3 des océans contaminés par Fukushima. Les Japonais ont la
même élite capitaliste que nous, elle se fout du peuple, de l’environnement, et
ce depuis longtemps : un exemple parmi tant d'autres, les 400 tonnes de mercure
déversé entre 1932 et 1966 dans la baie de Minamata, par les nobles à la tête
du pays de Soleil-Levant. On attend aussi de voir comment ils recycleront les réacteurs.
Au regard du passé, on sait : avec de l’improvisation, mais toujours en
sacrifiant les pauvres et la nature.
Ils se refusent à voir que ces bombes à retardement
seraient avantageusement remplacées par des centrales de cogénération à gaz
dont le CO2 serait compensé par la création de milliers
de micro fermes bio.
Ils
veulent des coûts de production bas, grâce à une main d’œuvre sous payée et des
normes environnementales ou sociales au ras des pâquerettes… s'il en reste des
pomponettes, mais elles sont où ?
Dans l’import/export,
ils veulent continuer à vendre en France en multipliant par 10 le prix d'achat ;
leurs usines en France avait une marge trop faible. Les néolibéraux veulent une
société de concurrence libre -libre étant définie par leur loi- et non faussée
par la morale, ça nuit aux marchés, la morale.
On aurait tous les mêmes chances de réussir.
Seulement certains sont dopés à « la cuiller en
or » dès la naissance tandis que d'autres naissent banlieusardes.
Leurs lois, leurs normes, pipent les dés.
La république est une plaie suppurante, elle est condamnée.
Elle doit disparaître, l'accumulation de ses
compromissions, depuis 230 ans, la rend aussi irrécupérable que la grecque et
la romaine
Un démocrate est antirépublicain.
Un néolibéral est forcément républicain.
Et actuellement, il est impossible de lui résister.
Par imitation : Je veux être calife à la place du
calife.
Par adhésion : Le bonheur de consommer est entré dans
la tête de la majorité. Par obligation : Emprisonnement en cas de non-respect
de l’interdiction de fouiller les poubelles.
Par peur : Si tu n’es pas docile, sache que tu peux
tomber plus bas.
S'ils se nomment libéraux, c'est parce qu'ils sont contre
le carcan de l'égalité.
L'égalité serait contre nature car nous sommes tous
différents donc inégaux. Ils appellent l'envie de plus d'égalité,
l'égalitarisme. Leurs ancêtres nous appelaient les « Partageux ».
Pour cette idéologie, il est juste que certains soient
multi-propriétaires ou qu'ils héritent de milliards. Là, ils l'aiment la République,
elle les assiste depuis 200 ans. Et ceux souhaitant plus d'égalité sont nommés « populistes »
par les bavards des médias à la botte.
La libéralisation de la santé, de l’éducation. C'est bon
pour tous ou pour quelques labos, filiales de multinationales ?
La libéralisation des énergies ou des autoroutes. C'est bon
pour tous ou pour les géants du BTP arrimés aux politicards véreux ?
La libéralisation du prix du blé. C'est bon pour tous ou
pour quelques agro-businessmen de la FNSEA ?
Pas
de libéralisation pour les banques : créer une banque est interdit.
Là, l'égalitarisme devient dangereux pour les riches.
Investissements publics, bénéfices privés.
Une banque perdant de l'argent en pariant sur le cours du
blé se verra renflouée par les citoyens.
Une banque gagne de l’argent en volant des agios aux
pauvres, elle versera des dividendes à ses actionnaires.
Y a plus de limites.
Libéral, libéralisme.
Liberté, volée.
La torsion du mot liberté est d'une totale immoralité.
Immoral et mortifère, leur monde est voué à disparaître. Le
seul p’tit souci, c’est que tous les êtres vivants risquent de l’accompagner.
Marx a repéré l’impossibilité de leur utopie : toujours
plus d'imposés sur la fortune implique toujours plus d'humains sous le seuil de
pauvreté. Ils ne pensent pas que si une majorité de gens devient trop
pauvre, ils perdront leurs poules/pigeons aux d’or.
Le capitalisme a toujours profité des crises pour prescrire
l’insupportable[6] . Et
quand les petites crises ne suffisent pas pour mettre le peuple à genou tel que
le recommandait Friedman ; et bien c'est la guerre qu'ils utilisent.
Les vols lors des guerres coloniales permirent la
croissance de l'occident.
La guerre de 39 a permis aux États-Unis de rebondir après
la grande dépression de 1929. Bien plus que les lois Roosevelt, socialiste
capitaliste (pléonasme). L’Europe libérée devait, par obligation, acheter
américain.
Tout ce que l'humain par son activité a construit, la
guerre le détruit.
Un État en guerre, c'est le paradis des productivistes.
Après les guerres coloniales, après les conflits armés, ils
inventèrent la guerre économique, principalement grâce aux dettes des pays du
tiers monde envers les occidentaux.
Mais une petite guerre de quelques 300 000 morts comme en
Irak ou en Syrie peut encore être utilisée.
Néolibéralisme et Croissance.
La
croissance économique guide notre vie. Triple AAA.
Le
système broie l'individu non collaborateur pour se maintenir.
Triple
AAA ou retraite à 67 ans ? Triple AAA ou services publics ?
On
nous explique que les sacrifices sont nécessaires pour maintenir le système.
Mais
le système n'avait-il pas été mis en place pour éviter les sacrifices ?
Quand
une société en est là, c'est qu'elle est décadente.
Entre 1980 et 1990 le PIB a doublé. Depuis 1990, le PIB a
encore doublé, cela veut dire que la France est quatre fois plus riche qu’en
1980. Vous ne le saviez pas ? Vous n'êtes pas non plus au courant de la façon
dont on définit la richesse, le PIB. La richesse est définie par les
économistes et comme les économistes sont des idéologues insensés, on observe
chaque jour l’horreur de leur définition de la « richesse ».
Ça mouille, ça bande devant un Rafale, ça c'est une
richesse. Par contre, une terre en jachère avec un insecte merveilleux ne vaut
rien.
« Si tu n’as pas admiré une mante-religieuse à 50
ans, c'est que tu as raté ta vie ». Pas de Rolex Séguéla.
Chier dans l'eau, élément vital, c'est du PIB car il faudra
la nettoyer. Et puis appuyer sur un bouton, c'est technologique, ça éloigne de
la nature.
Chions dans la naturelle sciure, c'est un acte
anti-républicain, ça n'enrichit pas l'oligarchie industrielle ; enfin, pas
encore mais comme le capitalisme récupère tout, la merde est promise à un bel
avenir.
Un pays riche c'est : encore plus de télé, de
l'urbanisation délirante. Selon la classe sociale, on n'est pas dans la même
case. Centre-ville, banlieue HLM, ces grands ensembles où l'on vit si mal sa
solitude, zone pavillonnaire, zone commerciale, zone de loisirs, ZEP, ZAC.
Le matin on bouchonne pour aller remplir des bureaux, le soir on bouchonne en
sens inverse pour aller remplir des appartements, le lendemain matin on
bouchonne pour aller remplir des bureaux, le soir on bouchonne en sens inverse
pour aller remplir des ....
Des quartiers maintenant appelés « sensibles » où
ne peuvent habiter que des humains aux sens atrophiés, insensibilisés. Pourtant
leur reste de la sensibilité et face à l'insupportable, les gens quartiers se
révoltent et s'embrasent. Question de vie ou de mort.
« Le Corbusier », architecte, formé en Allemagne fasciste et toujours
adulé des Français, savait comment le peuple devaient habiter.
Il est au patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.
Les ghettos vus comme des œuvres d'art.
Jeff Koons au secours. Non, merci, en fait.
Les dénonciateurs de ces folies de béton, Henri Lefebvre dès les années 60,
n’ont pas été entendu. Mais au moins, avec l’architecture, l'art est sous les
yeux de tous, il n'est pas mis dans des réserves à placement de produits que
sont les musées. On vit privé d'esthétique, pire même entouré d’horreur mais de
temps en temps on se paye une heure d'art.
La rue, l'appartement, le bureau au quotidien peuvent être des lieux
d'expression artistique, d'expression artisanale. Mais pour cela, il faudrait
que les gens puissent s’exprimer, c’est humain.
Hélas, la pensée néolibérale s'accorde particulièrement bien avec le culte
du chef monopolisant la parole : l'oligarchie artistique
s’auto-congratule, se subventionne, se saoule/soulage. L’état français est un
paradis pour assistés, riches subventionnés, chanteurs sans voix, peintres merdeux
ou sculpteurs de colombins exotiques. Chaque année ils accumulent, la France
empire en millionnaires voleurs de pauvres.
La France serait un des pays les plus riches du monde.
Mais riche de quoi ?
Pas de plus d'emplois de qualité.
Pas de plus d’activités rémunératrices, le SMIC est stable
pendant que les charges fixes s'emballent ; énergie, assurances,
mutuelles, et autres impôts obligatoires des multinationales.
Pas de plus de liberté, se réserver un salarié en lui faisant un CDI est
d'invention récente et d'origine patronale ; aujourd'hui, les néolibéraux
n'en veulent plus. En effet, la main d’œuvre est abondante plus la peine de se
l'attacher, l'ouvrier doit se coucher pour bosser.
Pas de plus d'intelligence, l'école républicaine et laïque uniformise la
pensée, la TV rend idiot.
Pas de plus de santé, la sécurité sociale rembourse à peine les frais,
multipliant les sans-dents.
Pas de plus de sérénité, le cadre « travail » puis
« retraite » impose au salarié une comptabilité de ses trimestres de
cotisations. Vivre le pire au quotidien pour avoir le meilleur dans le futur.
Pas de plus de liberté, les aides des CAF sont dues à ceux respectant leurs
lois, tout en ayant bac plus 10 pour remplir les formulaires.
Jusqu'en 1990, le capitalisme néolibéral a pu faire croire
à une amélioration du bien-être pour tous, enfin pour tous les occidentaux,
c'est fini. Et ça devient pire chaque année depuis la chute du mur de
Berlin. Ce mur devait protéger les Soviets du capitalisme made in USA. En
réalité, ce mur nous protégeait de nos vénales élites : l'Ogre Rouge
donnait des cauchemars à bien des enfants bénis par le capitalisme.
On a vu les ravages du communisme d’État, assez proche des
tragédies du fascisme. Aujourd’hui les ravages d'un capitalisme néolibéral
adopté par la Chine sont patents. Ce paradoxe d'un système communiste
s'adaptant aussi facilement au néolibéralisme est explicable : les
objectifs sont les mêmes, productivisme et totalitarisme.
Le système « État » est malade, notre état
français centralisateur jacobin puis napoléonien nuit à la démocratie.
Les élites néolibérales cherchent des solutions pour
maintenir le système, enfin recycle les mêmes solutions. Elle fonctionne un
temps puis les crises réapparaissent. Ces cycles se répètent depuis 250 ans,
ils sont basés sur le progrès et la croissance.
La croissance des économistes détruit la Terre car une
croissance infinie dans un monde fini est un délire : prenons 100 avec 2%
de croissance, pendant 20 ans, on arrive à 150% : il faudra en fournir des
matériaux, de l'énergie pour arriver à ce taux. Il faudra en voler des pays, il
faudra en sacrifier des humains et de la nature pour arriver à cet objectif.
L’imagination créatrice permettant à une société de penser
à l'avenir pour ses enfants est incompatible avec le court-termisme des rentiers
obsédés de pognon. Avec le boursicotage, on est loin de l'investissement
patient dans une futaie de noyers que l'on ne coupera que dans un siècle. Créer
sa banque, brasser du pognon en vendant n’importe quoi, puis placer ses flux en
bourse et se gaver avec les traders collabo.
Une solution finale ? L’utopie néolibérale :
qu'une partie de l'humanité crève.
Ou mieux crève de faim, à petit feu, comme cela on enverra
de l'aide. Et les aides distillées feront tourner l'économie des pays riches.
Le riche a un besoin stratégique du pauvre, autant au niveau économique qu'au
niveau psychologique.
La psychologie humaine a besoin de victimes pour évacuer
l'angoisse existentielle d'une hypothétique déchéance. Le cadre moyen se
satisfera de sa collaboration pour ne pas « tomber dans la cloche ».
Sous Louis XIV, les nobles se faisaient déjà peur en allant visiter « la
cour des miracles ». Depuis, les sciences humaines ont à peine
progressé.
Pour une R-évolution permanente, il est indispensable de
considérer L'Autre. Souvent, ce qui m'agresse chez lui/elle est un reflet d'une
partie de moi que je ne veux pas voir.
Douter, toujours.
Où est notre dignité ? Ne sommes-nous plus que des
consommateurs domestiqués n'arrivant plus à trouver d'autres idées, d'autres
voies alors qu'il n'y a jamais eu autant de moyens de s'informer ?
Le savoir n'est pas du tout cuit, du prémâché tombant dans
le caddie. Le savoir demande des efforts et du temps. Les
néolibéraux le savent et pour éviter que l'on se développe, ils entretiennent
la peur de la mort, de la maladie, du chômage, d'être à la rue, que nos enfants
loupent leur scolarité, que la sécu ne les rembourse plus, que le CAF ne paye
plus le loyer, que les bourses soient retardées.
Quelle est notre responsabilité ?
Acheter un objet fabriqué par un esclave est une honte, une
compromission.
Nous méritons les médiocres à notre tête ; le commun des
mortels aime les structures pyramidales.
Au sommet s'installent les mâles dominants, des Dieux, des
prophètes, des papes, des présidents, des patrons, tout en haut. Et les Autres,
les adorateurs, tout en bas.
La PEUR est leur outil de domination, les mêmes crises économiques
se succèdent depuis 200 ans. La peur augmente en même temps que l'âge, les
sociologues l'ont analysé et les élus néolibéraux connaissent bien leurs
électeurs.
Gérontocratie ?
En bagnole, on drive-in, on est trop in.
Qu'on ait ou pas un master, on se rêve en winner.
Ou alors on aligne sa Picasso on the parking Vinci.
En rang d'oignons industriels.
Presser, passer sous les plastocs rutilants des fast-foods.
Du rouge, du bleu, du jaune : couleurs primaires, idées primaires.
La plèbe fait son malheur.
Fast et furieux, niaisement.
Attendre dans la queue pour du fade.
Musiques braillardes, néons blafards, sièges en skaï
copyright, tables alignées, univers aussi insipide que la bouffe.
Pauvres bêtes de somme.
Et ça marche.
Ouvrir des boîtes en cartons, recevoir des Kdos, jouer au
toboggan, jouer dans des boules.
Manger on s'en fout, on bâfre.
Même pendant la crise, le chiffre augmente.
Manger en kit, préfabriqué.
Meubles en kit, préfabriqués.
Mourir en kit, vie préfabriquée.
Moutons de Panurge, réflexes de Pavlov, achats
automatiques.
Faire des courses au pas de course.
Piétiner dans des rues piétonnes.
Se presser pour être pressé.
Bouchonner en juillet, bronzer entassés.
Matraquage
d'une presse vendue, stratège en endoctrinement.
Des
cabinets de conseillers en relations publiques, vases communicants.
Ranger ses
courses dans une boîte réfrigérée.
Pour la
bouffe du soir, s'ouvrir une boîte de « chili con carne »,
de l'exotisme par procuration,
On bosse en boîte.
Open space dans son box.
On bouge en boîte ; danser, c'est pour
les sauvages.
Tout ça pour finir réfrigérer, en boîte.
Et ça ne fait boiter personne.
Marx, vieux, précise la nature de son idéal : « La réalisation,
dans une forme moderne, d'une organisation sociale archaïque. Cette forme
moderne ce n'est pas la dictature du prolétariat, ce n'est pas la Commune de
Paris, c'est la commune agricole ! ».
DES IDÉES.
Peuple ouvre les yeux, utilise tes sens et assume la nasse
dans laquelle le système te maintient enserré.
Tout d’abord dire et redire, dénoncer l’intolérable majoritaire.
Pour ne pas adhérer, voter en ne consommant pas.
Slalomer entre leurs fourches caudines.
Le premier pas de l'émancipation, c'est d'avoir les pieds
sur terre.
Marcher et aller sur le marché pour être en lien, les yeux
dans les yeux, avec son paysan nourricier.
Le libéralisme originel se voulait facilitateur d'initiatives
citoyennes.
Confiant dans les
capacités humaines, convaincu que l'on apprend de ses erreurs. L'état
discrètement surveillant et bienveillant ; l’état néolibéral est vendu, réapproprions-nous
nos institutions, socialisons-les.
Certains, parents et enseignants coopérants, sont capables de
définir les programmes qu'ils enseigneront dans leur école. Une communauté
d'individus ayant des valeurs proches, attentive aux contextes géographiques,
économiques et sociaux doit être libre de ses initiatives.
D'autres préfèreront une autre solidarité sociale, la « Sécu »
est vendue aux industries. Certains cherchent à créer une autre voie qui les laissera choisir
une médecine alternative, phytothérapie, aromathérapie, ostéopathie,
homéopathie, décodage biologique, etc.
L'état les condamnera, en les qualifiant de sectes, surtout
s'il est privé de son monopole médical.
Observons ailleurs,
surtout chez les peuples de « sauvages » comme chez les anarchistes Maenge Papous. Ils subissent un génocide en Indonésie
dans le plus parfait silence, un silence assourdissant, dirait la novlangue.
Un individu conscient, en interaction sensible avec son
environnement, n'a pas besoin d'un cadre étatique pour être dirigé. Nous sommes
de plus en plus nombreux et cela impose des états gérés par des représentants
du peuple, la démocratie se doit d’avoir un état discret. Car les cadres
protecteurs se révèlent nuisibles s'ils deviennent obligatoires ou exclusifs.
« Ni dieu ni maître » Auguste Blanqui
Anarchistes, la pire espèce ? Ceux-ci sont attaqués
par les croyants parce qu'ils ne croient pas, attaqués par les républicains
parce qu'ils ne veulent pas de hiérarchie, attaqués par les productivistes car
ils ne suivent pas les modes consuméristes, anarchistes « martyrs »
de toujours. Après des dizaines d'années de réflexions, après avoir construit
pas à pas leur autonomie, les anarchistes espagnols ont créé, durant 3 ans,
l'état coopératif non matérialiste et égalitaire de leur rêve. Les Allemands,
les communistes de l’URSS, les cathos Ibériques, les républicains, les
socialistes Français, les fascistes Italiens et Franco aidé par Ford et ses
camions made in USA, tous leurs sont tombés dessus.
Le libère-terre est fondamentalement humaniste et coopérateur.
Historiquement toujours minoritaire, torturé, stigmatisé, il doit être
détruit par les chefs qu'il honnit.
La peur qu'il inspire aux élites est révolutionnaire.
« Lorsque
les individus auront reconquis l'estime d'eux-mêmes, lorsqu'ils se seront convaincus
de leur propre force, lorsque las de courber l'échine, ils auront retrouvé leur
dignité et sauront la faire respecter, ils auront appris que la volonté peut
tout, lorsqu'elle est au service d'une intelligence consciente. »
Jean
Grave, anarchiste de 1900
[1]
Des non-débats en réalité car en démocrature française quand une assemblée est
majoritaire elle se contrefiche de l’opposition.
[3]
"Le travail fantôme, les valeurs vernaculaires" de I. Illich
[4]
Cette formulation est déjà dans le code d'Hammourabi, 1800 ans avant J.C.
[6]
« La stratégie du choc » de N. Klein
Louise Michel
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