jeudi 5 octobre 2017

X-6 - Tout naturellement par le travail/salarié.../... X-6-a -Travail et technosciences.


X-6 - Tout naturellement par le travail/salarié.

X-6-a -Travail et technosciences.

L’humain est un singe technicien. Il invente des objets dont l'utilité n'est pas interrogée. Une épistémologie populaire doit se développer pour évaluer l’invention. La mesure d'une innovation ne peut être faite dans l’instant par les créateurs de la technologie.
Au début, la télévision était vue comme un moyen d'ouvrir sur, afin de connaître d'autres horizons, d'autres cultures. Après 50 ans, le bilan est pitoyable ; elle décervelle et pousse à la pensée unique.

L'angoisse existentielle impose à l'humain un impérieux besoin de rêver à un au-delà.
Actuellement, c'est dans le progrès techno-scientiste que l'on met le plus d'espoir pour retrouver le paradis perdu depuis Galilée.
Grâce aux machines, il n'y aura bientôt plus de morts, plus de malades, plus de douleurs, plus de limites.

Ces limites rondes comme la terre, ces limites de nos possibles, ces limites de nos sens.
Insupportables limites ?
Les technosciences remplacent avantageusement nos capacités, entendre mieux, voir plus loin, compter plus vite.
Et paradoxalement ces technosciences diminuent, réduisent nos sens en se substituant à eux.
Ça tombe bien, un vulgum pecus de plus en plus insensible sera plus facile à nourrir d'insipides.
Plus insipide il mange, plus insipide est sa pensée.

Pourtant le cerveau s'est développé grâce à nos sens depuis notre préhistoire.
Aujourd'hui le commun des mortels a un cerveau rétréci, il perd du QI.
Nos outils nous modèlent.
L'évolution de l'hygiène et de la médecine empêchent la sélection naturelle, même les humains fragiles survivent.
Transmettront-ils leur faiblesse à leur descendance ?
La question mérite d'être posée, d’autant plus que la réponse est complexe.
La science cherche la potion magique de l'immortalité. Les pays pauvres testent les vaccins, servent de stocks d'organes à greffer, se soignent aux médicaments avariés.
Les sciences font de la France le plus grand consommateur d'antibiotiques au monde, proportionnellement. Le record absolu est pour les USA, ils consomment à eux seuls, la moitié des médicaments produits sur la planète, … pareil pour les armes.
Les vaches et les poulets dont on se nourrit en sont saturés, ils sont les nouveaux débouchés commerciaux.
L'eau est avariée, la prochaine bactérie ultra-résistante est en gestation. Avec la bénédiction consumériste de l'état, des labos, des vétérinaires. Mais ce ne sera pas la fin, si nous sommes une variété de bactérie, nous réagirons comme elles : quelques individus muteront à temps pour recommencer une nouvelle civilisation.
C’est déjà arrivé : des Méditerranéens résistent au paludisme leurs globules rouges sont falciformes, des Tibétaines accouchent en altitude grâce à une mutation datée de 8000 ans et des mutants Bajaus d’Indonésie restent 13 minutes en apnée.

Le dieu-progrès ne se choisit pas, il s’impose à tous.
Les croisés de la secte des techno-scientistes imposent leurs réflexions, leurs orientations.
Dans les magasins : 500 variétés de pommes en 1900, 5 aujourd'hui… Toutes fadasses. Des variétés uniformes, oxymore de voleurs de mots.
Dans les maisons : 300 objets en 1900, 4000 aujourd'hui…
Inutiles et fragiles. Obsolescence programmée, science inconsciente.
Des routes en pétrole, de l'essence, des lampadaires.
L'hiver, les gens ne se payent plus de chauffage.
Des satellites TV dans le ciel.
Sur terre, on meurt de faim.
Dans l'eau des pesticides et PCB pour des siècles.
Nage la bouche fermée, retiens ta respiration.
Dans l'air, l'invisible radioactivité, ne retiens plus ta respiration, c'est inutile.
Survivre dans une vie à la chaîne.
Les catastrophes s’enchaînent et tu fais l'autruche.
Mettre la tête dans le sable impose le cul en l'air, ça ne sauve pas.
L’académie des sciences avec des grands scientifiques.
Les fameux savants, les grands hommes, des vrais de vrais membres de l'institut : Napoléon et Allègre.
Pas peur du ridicule, normal, ce sont des psychopathes.
Leur pensée unique verrouille la science. Les savants savent le bon pour les idiots que nous sommes. Ils nous font croire qu'ils ont une conscience pour un bien-être collectif. Ça rassure leur égo car, hélas le passé prouve leur corruption.

Le choix français du nucléaire est scientifiquement irrationnel, cette foi en une énergie non maîtrisable est comme une croyance mystique. Tout débat est impossible, la foi ne se discute pas. Surtout que les sommes en jeu sont considérables, comme les pots de vins versés aux scientifiques et aux politiques. L'industrie nucléaire est typique de nos modes de pensée, la différence l'effraie. Elle mentira, promettra pourvu qu'à cet instant, elle s'enrichisse. Les accidents dramatiques, fonte du cœur, fuite de plutonium de la centrale de St Laurent restent des secrets plus de 35 ans après les faits. Les villas sont toujours construites avec des convecteurs électriques, "les ménages Français sont en grande partie chauffés par des convecteurs électriques, qui sont les systèmes ayant les rendements exergétiques les plus faibles". Pourtant les pubs et EDF vantent leurs rendements énergétiques de 100%, ils mentent par omission et incompétence. L'exergie est la seule mesure de la réalité, car elle tient compte de la globalité. L'exergie d'un bol d'eau à 40° est nulle si elle est mesurée dans un pays chaud, alors qu'elle a une valeur dans un igloo inuit car 40° réchauffera l’habitat. La mesure de l’exergie grise ne laissera aucun doute sur le choix du bois local pour se chauffer en remplacement du fuel ou du gaz exotiques.
            D'autres technologies nucléaires existent comme celle utilisant du thorium. Elle produit moins de déchets tout en ayant peu de risque d'exploser. Elles sont restées confidentielles. Depuis peu Chinois et Indiens les redécouvrent et ça n'inspire pas plus confiance.
Si nos réacteurs à eau de type REP ont monopolisé la recherche depuis 50 ans, c’est qu’ils ont un avantage : celui de fabriquer des bombes. Quand il y a eu assez de bombes, nos élites ont continué à utiliser la pire des technologies à REP, dans leur logique arrêter cette folie aurait été reconnaitre que ces réacteurs étaient mauvais, donc donner raison aux anti-nucléaires. Une fierté mal placée pour nous conduire vers l’abîme.
Actuellement, ils récidivent avec le CO2, les pesticides, les plastique.
Le second avantage ? Les mafias politico-scientifiques modèlent notre quotidien de consommateurs uniquement pour leurs bénéfices. Malhonnêtes, ils font apprendre aux élèves que la France a « une gestion rationnelle de l'énergie ». En réalité, comme une mine privée, le nucléaire permet un monopole énergétique au profit de l'oligarchie. Si en cinq ans, vous ne voulez plus une seule centrale nucléaire mais plutôt des emplois porteurs d'avenir dans les énergies renouvelables ou les économies d'énergie, il suffit de demander, les réponses ne manquent pas. Elles permettront plus certainement cette autonomie énergétique que le nucléaire ne permet pas plus que le pétrole. Le nucléaire est fondamentalement dangereux, ses déchets se transportent partout sur nos routes et sur nos rails. Et il y aura encore plus de disséminations si on fait la bêtise de démonter les centrales. Il suffira d'un seul accident pour détruire une région entière.
Le jeu de dupe des nucléocrates en vaut-il la chandelle ?

Intermède anti-nucléaire.
Un champignon c'est naturel ! Et quel choix on a !
C’est comme pour un 4x4. Si, si.
C'est le message de la pub, des escapades dans la nature, de grands espaces pour des randos en rang d’idiots.
Et la meute appuie à font sur le champignon, ça donne une illusion de puissance.
Et un 4x4, pour Madame, elle veut transporter ses trésors en toute sécurité.
La sécurité c'est important ; de l'air qui ne rend pas malade grâce à la clim d’une voiture propre, un hybride à prime écologique.
Et un 4x4, pour Monsieur, ainsi à l’automne, il peut transporter les feuilles salement mortes tombées sur sa pelouse proprement verte.
ET un 4x4, pour l’héritier, un SUV ? Comme aux States, c’est comme ça qu’on fabrique du Winner.
Vous voyez, le 4x4 est d'utilisation variée comme les champignons que l'on peut mettre à toutes les sauces.
Et oui, c'est ludique un 4x4, c'est un gros jouet, c'est trop top cool, c’est la preuve de la cool-attitude nature.
S’éclater sur les chemins de traverse autour du terrain de golf, on est plus en sécurité qu’au Sahara et on a moins d’étrangers. En France chacun est dans sa case comme ça les riches sont protégés.
S’éclater aussi avec les hallucinants champignons, c'est trop top cool, c’est la preuve de la cool-attitude nature.
On a le choix de l’éclate chez les gens bien, la cocaïne ou les voyages exotiques, ou les deux et plus si affinités sexy.
Ah qu’est-ce qu'on s'éclate chez ces gens-là, ça donne du goût à la vie, la terre est si étroite.
Ces gens-là, n’aiment pas les champignons en boîte. Ils laissent ça pour ceux qui bossent dans leurs boîtes, ceux qui, le soir, dansent dans leurs boîtes en se saoulant de leurs alcools, et qui après le métro boulot font dodo dans des boîtes empilées. Évidements construits par la boîte des gens bien, faut que les loyers des pauvres payent les 4x4.

Les pauvres ont plus de peine à trouver une saveur à leur quotidien. Souvent, ils mangent, gras et sucré, jusqu'à s’éclater la panse et la pensée.
« On est trop gros on mange trop », parfois le pauvre aussi veut être trop top cool, il rêve aussi de s’éclater. Et si on lui mettait la mode du 4x4 à crédit dans son cerveau lavé ?
Comme ça, le pauvre se fera éclater en toute liberté consumériste.
Dans ce milieu … en bas de l’échelle sociale, certains voudraient vivre peinard, ils ne demandent rien à personne et pourtant, ils se font éclater par la majorité, on appelle ça la démocratie.

La démocratie c’est là où les prisonniers surveillent eux-mêmes leur prison. Ok ! Y a pire.
Ça peut ripper démocrature, on les force parfois à bouffer de la chimie bricolée à la sauce OG-aime. Bricolé ? Qui croit réussir en 20 ans ce que la nature a fait en 3,5 milliards d‘années ?
Oh présomptueuse folie.
Oh Hiroshima, mon amour.
En guise de paix, au Japon, ils ont bouffé un énorme champignon nucléaire, cuisiné à la sauce américaine.
En France aussi, on a de grands cuisiniers, nos cuistots militaires en Algérie, cuisinaient les récalcitrants avec l'électrique gégène.
La fée électricité dans le rôle d'une tortionnaire sado-maso. Fallait y penser.
En France-Algérie, autour des années 1960, on a aussi obligé les bédouins du Sahara à s'éclater avec nos champignons nucléaires.
On apportait la civilisation.
Et comme les présidents chefs cuistots aimaient ça, ils ont décidé de repasser les plats et ce grâce à nos soldats ; ils ont fait un gros gâteau avec de grosses bougies.
La cerise sur le gâteau, c'est le petit nom du dessert : la gerboise verte, la gerboise bleue, rien que du bucolique.
Et oui, ça pousse aussi dans le désert les champignons. Parfois ça donne la colique ou ça fait pisser du sang.
Et quand ça bronze un peu trop on dit qu'on est irradié.
En France on cultive les champignons, on cultive aussi le secret défense. Pour mieux nous aider à digérer les mensonges d’État :« Le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière ». Circulez, citoyen, « t'as rien à y voir » dit l‘expert nucléo-crapulocrate, vrai con Pellerin.

On ne doit pas être très gastronome, en France, car on nous fait avaler n'importe quoi ! Les gens sont braves même avec une indigestion, ils payent la note.
Hélas, la note devient de plus en plus salée surtout pour leurs enfants. Les adultes avalent, en toute conscience, des champignons et des couleuvres.
Mais nos enfants, ils payeront de leurs personnes, gavés de tout auront-ils « soif d'idéal, il faut voir comme on nous parle ».
Alors Stoppons les conneries au présent pour qu’un futur s’envisage radieux plutôt qu’irradié.
Dénonçons le nucléaire militaire et civil comme la centrale nucléaire nommée « Superphénix »
Tu parles d'un nom Superphénix, phénix c'est déjà fort.
Mais Superphénix c'est trop top cool.
« Vous êtes le Superphénix des hôtes de ces bois » à ces mots le corbeau se demande si le renard n'a pas mangé des champignons rigolos.
Ah ce qu'on est fier d'avoir un oiseau pareil, un Superphénix dans notre nid douillet qu'est la France. Et dire qu'il n'a jamais volé. C’est un monstre, une chimère.
Dès le départ, il avait du plomb dans l'aile le Superphénix, dans l'aile gauche tout près du cœur.
Des mètres et des mètres de plomb pour éviter ses rayons délétères. Pour le rendre plus aimable, le nucléocrate l'humanise, il lui a inventé un cœur !
Mon cœur, ma chérie, mon amour, ma vie.

On a mis deux yeux à des 4x4 pour qu'on les envisage alors pourquoi pas un cœur à un délire industriel.
Manquerait plus que comme le Phénix de la légende, l'oiseau magique renaisse, sans cesse, de ses cendres et que l'on ne puisse jamais faire disparaître notre super Superphénix et on dirait que c'est ce qui se passe.
Super doués, super visionnaires, comme quoi il a été bien baptisé ce drôle d'oiseau, d’une triste époque, pour une fois que nos responsables anticipaient.
Par contre ce qu'ils n'avaient pas anticipé, c'est qu'il a coûté des milliards, et que l'on dépensera encore des milliards pour l'achever. La radioactivité immortelle de cette verrue technoscientifique survivra durant des siècles et des siècles. Amen.

Malgré ces crises de foi envers le dieu technoscience, on repasse sans cesse les plats, sous couvert d'urgence énergétique, on invente d’autres technologies mortelles... et comme le nucléaire n’émet pas de sale CO2, il est appelé énergie propre. Il y avait les voitures propres, ils ont inventé des bombes propres, et aussi des OGM propres.

On n’arrête pas le progrès, il s’arrête tout seul.

Ils nous prennent pour des blaireaux ... et ils ont raison.
D'ailleurs, les blaireaux en France on n'aime pas. On est les seuls à les considérer comme nuisibles, on peut les traquer toute l'année. On est con, mais qu'on est con.
Dommage qu'ils ne nous prennent pas pour des ours blancs car alors les cons seraient une espèce en voie de disparition.
On remet donc le couvert avec un pharaonique EPR et un mirifique ITER.
ITER, c'est le p'tit frère, lui dans son cœur, il est fusionnel.
Le Phénix super, lui était fissionnel, comme tous ses cousins français du parc nucléaire, comme l’EPR de Flamanville, ils cassent de l'atome.
Le nouveau venu ITER veut simplement imiter le soleil et simplement obliger des atomes à s'imbriquer les uns dans les autres.
Des simplets, les sapiens sapiens sont des génies écervelés qui fantasment à mort, ils sont gavés de champipis hallucinogènes.
Ils conduisent leurs 4x4 en état d'ébriété avancée, ils nous conduisent vers la catastrophe.
Ils planent complet, ils croient que c'est dans 50 ans qu'ils auront la pierre philosophale de l'énergie infinie.
Cadeau empoisonné.
Avec tout ce pognon gâché à préparer des plats aussi indigestes que la bombe H, il ne reste rien à mettre sous la dent des sans-dents du présent. Même pas un plat de champignons de Paris, car à l’heure de l’économie néolibérale fasciste, leurs boîtes subventionnées se gavent aussi dans l’import/export durable. Le greenwashing, ça lave toujours plus vert.

On est la civilisation du feu, on vient de le découvrir. 800 000 ans, c'est si peu à l'échelle de l'univers. Notre civilisation pue du feu des ciments, du goudron, du verre, des bagnoles. Elle pue comme jamais et résonne de bruits de ferrailles roulantes. D'autres feux sont invisibles et inodores, les feux de la radioactivité. Mais quand on a la foi, on ne croit pas que Tchernobyl, et avant à Kychtym, ou Fukushima puissent rayer la France de la carte. Du coup on est condamné à répéter : la sonde de niveau, défectueuse à cause de la vapeur, ayant provoqué l'accident de 2011 au Japon, à Fukushima, est la même que celle qui avait dysfonctionné à Three Miles Island en 1979.
Croire ou ne pas croire au progrès, croire ou ne pas croire en la science. Cette croyance est confirmée à chaque quête, en sciences dite « dures », le pognon coule à flot.
La messe est dite par l'élite.
Tout pour l'élite.

Plutôt qu'une université des questionnements, on a une université du savoir par cœur, celle du savoir sanctifié des savants d’État. Toutes ces rues Cuvier, piètre découvreur et faiseur de sciences, soumis à Bonaparte, sont symptomatiques des manipulations de l'Histoire par nos élites.
Université pragmatique, quotidienne, hautement scientifique, du paysan pratiquant l’agriculture par synergie, la permaculture ou sélectionnant, acclimatant des graines pour Kokopelli.
Des paysans érudits testent, trient, sélectionnent les légumes, les fruits dans leurs jardins. Mais en France, on mise plutôt sur l'universitaire généticien OGM dont la méconnaissance de la terre se combine à l’obsession du pognon et à la soumission aux élites. Nos paysans nourriciers sont mal traités, pourtant ils continuent l’œuvre de biodiversité de nos ancêtres.
Des savants sapiens inventent des OGM de soja, dont la monoculture ruine les sols de la forêt amazonienne, afin de nourrir notre cheptel. Puis le bétail éructe du CH4, du coup d’autres chercheurs cherchent comment faire pour que nos vaches n'émettent pas de méthane. Ils proposent en toute débilité des OGM pour répondre aux problèmes qu'ils ont créés. Nos paysans savent qu'une vache nourrie aux lupins, une légumineuse captant l'azote ou avec du lin, a une meilleure digestion, et leur découverte ne date pas d'hier. Certains utilisent une plante exceptionnellement riche en protéines : l'ortie. Les trois-quarts des agro-business-culteurs vont se moquer, ils n'ont même jamais entendu le mot d'ortillière. Ils manquent de culture.
Des oignons ou un poireau, une ou deux patates, on assaisonne, on ajoute au dernier moment de la crème fraîche et on se régale d'une bonne soupe d'ortie, pas chère et excellente pour la santé.
Les véritables Terriens comprennent l'adoration des Hindous pour les vaches. Avec leurs bouses, elles participent à la biodiversité des prairies.
Aujourd’hui, on nous sert de la soupe de généticiens : les OGM permettront de lutter contre la famine. Après avoir subi la soupe des produits phytosanitaires[1] : les chimistes, en 1945 avaient le même argument « humaniste ». La chimie dont on nous a fait croire qu'elle avait fait progresser les rendements alors que les maraîchers parisiens du XIXe siècle avec des techniques de serre, de couche chaude grâce au crottin, avaient des résultats équivalents[2].

Propagande. Folie. Poison.
La mise au point de nouvelles variétés de maïs avec des gènes de scorpions est envisagée pour qu'ils résistent à la sécheresse.
Quid du goût ?
Quid du sain ?
Melon imputrescible pour voyager.
Tomate carrée pour le rangement.
Et bientôt l’OGM permettant de lutter contre l’effet de serre. Le coton est la plante qui reçoit la moitié des pesticides produits sur terre, si on fait un coton OGM, il sera moins traité, donc moins d'eau salie et moins de chimie fabriquée en usine : le coton OGM devient écologique.
Conclusion débile : c’est avec la science que l'on sauve la planète.
L'argument que ça protège aussi les ouvriers des pesticides est secondaire. Et si on s’habillait local, avec des vêtements de qualité, et que la mode arrêtait de nous influencer ? Ben, non, ça c’est sur Mars.
Imparable, ils sont trop intelligents les chercheurs, après tout c’est leur métier ; trop souvent, ils cherchent des solutions/réponses à des problèmes/questions qui ne se posent pas.
Par exemple, voici les critères pour un choix moderne d'un bon blé de labo : petite tige, épis serré, maturité des grains au même moment. Tout cela est justifié par le fait que c'est plus pratique pour exploiter la nature. Mais, dans la nature, ces céréales n'ont aucune chance car une petite tige est peu exposée aux vents donc les grains voyagent peu, d'autant plus qu'ils sont dans un épi les emprisonnant. Si, en plus, les grains arrivent à maturité tous au même moment, le moindre aléa climatique les fera disparaître en même temps. La sélection naturelle n'aurait pas pu inventer ces monstres dignes de Frankenstein. Quid du goût ? Le peuple doit choisir : manger industriel et dépenser de l'argent dans une TV LCD.

Le bon grain et l’ivraie… ou comment ne pas semer la zizanie.
« Les paysans palestiniens arrachaient les plants d’ivraie (une forme de blé sauvage) des champs de blé juste avant la récolte et non dès que l’ivraie était visible, c’est-à-dire après la floraison. En laissant blé cultivé et blé sauvage (ivraie) se croiser, c’est une partie des caractères de la plante sauvage qu’on autorisait à être ramenés à petite dose dans la variété cultivée, renforçant ainsi par exemple la résistance de la variété aux maladies ou à la sécheresse. » G. Kastler, paysan cultivé.
Ça veut dire quoi LCD ?
Regarde sur ta tablette.
Technologie, dépendance, surveillance.
Toute puissance.
Transhumanisme, homme augmenté.
Homme diminué, plus pratique comme esclave.
« Mort à la mort » délire Google.
Jack Baron se marre à mort. (Lire Norman Spinrad)
Plus de téléphones et moins de communication.
Plus de SMS et moins de mots.
Moins de français et plus d'améranglais.
Plus de vitesse et moins de temps.
Plus d'exotisme et moins de local.
Plus d'électronique et moins d’acoustique.
Plus de gadgets, moins de durable.
Plus de tableaux numériques et moins d'humains.
Quel est ce chant d'oiseau provenant du cerisier ?
Et cette fleur sur le talus ?
Regarde sur le net.
Un humain est fait pour marcher à 5 km/h non pas pour rouler à 100 km/h.
L'envahissement d'images virtuelles fait de nous des vivants virtuels.
Des zombies, y a-t-il une vie avant la mort ?
Comment agir, trouver sa place devant ces flux ininterrompus.
Les bras m'en tombent.
Les sens s’atrophient.
La vie perd son sens, nos records mondiaux de prise de psychotropes et de suicides devraient alerter nos bienfaiteurs.

Pourtant, la science en conscience est une poésie, elle pousse à la contemplation. Elle explique le bleu du ciel par l'émission de photons en provenance d'un électron restituant de l'énergie. Ces couleurs permettent à l’astrophysicienne de connaître la composition d'étoiles lointaines où elles permettent d'utiliser des nanoscopes capables de voir du 0,000000001 mètre.
La science invente des nouveaux matériaux, comme des vaisseaux sanguins, qui peuvent sauver. Mais avant de sauver, mieux vaudrait prévenir, c’est plus judicieux et moins prétentieux.
La science permet le recul sur l'incroyable diversité des vies, qu'elle ne confie pas à un Dieu, incapable d'une telle imagination. Comme un marteau ou un laser, la science n'est qu'un outil ; un outil impose des changements sociétaux. Jamais une nouvelle technoscience n'est neutre.
Alors quelle science ?
Notre adulation napoléonienne pour des sciences dites exactes, ou dures, mot symptomatique, les rendent prioritaires : les fonds et les laboratoires sont pour elles.
Elles sont critères de sélection via les maths. Cette matière définira l'élite. Exercices, répétitions, radotages, sacrifices, notes, classement, pensée unique, soumission, les maths asservissent les esprits. Une civilisation utilisant les maths, outil purement intellectuel, pour choisir ses élites, finira par compter s'il est plus rentable d'avoir des abeilles ou des ouvriers Chinois pour polliniser les fleurs.
Le mathématicien Alexandre Grothendieck ou l’artisan Spinoza nous ont montré l'équilibre, ils vivaient dans la réalité du travail manuel tout en étant des humains intellectuels et sensibles.
Les budgets vont aux « vraies sciences », les collusions sont nombreuses entre politiciens et physiciens math-sup ou généticiens chimistes. Les sciences humaines ou la philosophie n'ont pas leur place, pour une raison liée à notre ploutocratie : elles sont peu brevetables et ne rapportent pas d'argent. Pire même, ces sciences font réfléchir pour « penser sa vie pour vivre selon sa pensée » risque de révéler d'autres mondes possibles.
L'origine de la philosophie, de « l’amour de la sagesse », est grecque. Enfin c'est l'enseignement de notre occident nombriliste.
En réalité, les philosophes Grecs ont fait de nombreux aller-retours en Égypte, la philosophie était enseignée par les prêtres.
Et ce n'est pas seulement en Grèce ou en Égypte. Les sages Chinois pensent depuis aussi longtemps que les Grecs. L’occident a réussi à installer cette pensée que seule la civilisation grecque pouvait avoir des réflexions « humanistes ».
Des raisonnements souvent confinés à des cercles de professionnels jargonnant dans une langue incompréhensible pour le quidam normal.
La science sur le terrain a toujours été écrasée par la science des labos.
La science aux mains propres et aux filets garnis.
Là aussi la concurrence est faussée par des choix budgétaires partiaux.
Les néolibéraux veulent une concurrence libre et non faussée mais le néolibéralisme stalinien n'a pas confiance dans la main invisible du marché.
Les « lanceurs d'alerte » seront bannis, poursuivis. Ils sont des plaies pour l'économie.
L'économie de moyens est compatible avec le respect de la nature.
L'économie capitaliste est incompatible avec le respect de la nature, un seul contre-exemple SVP.
Les OGM inventés en labos stériles sont l'avenir qu'ils nous imposent. Contrairement à nos cultures en plein champ dont le sol a une vie microbienne.
« Saleté de merde bio, ce sol a trop de variables, il n'est pas scientifique. Il est sale » s’exclame le laborantin. Sale ? Comme un chemin de terre envahi de mauvaises herbes ? Serait-il plus sale que le bitume ?
Oui, notre Terre est forcément plus sale que la Lune.
On n'a pas les mêmes valeurs.
La propreté, c'est la mort, la propriété, c'est le vol.
C'est mon terrain, alors j'y déverse ce que je veux.
Délire de toute puissance, on va aller jusqu’où ?

Notre environnement habituel est organisé par nos choix énergétiques. Nos villes et nos maisons datent, pour la plupart, de l'époque faste de l'énergie bon marché, disponible, sans aucun souci quant à la pollution générée.
Toutes ces routes-griffures de goudron importé. Nos lignes noires, comme des cicatrices sur un visage, défigurent la terre pour permettent à nos véhicules à pétrole de nous déplacer. De plus en plus vite, des milliers d'hectares de bonnes terres arables sont volés pour que la croissance perdure, toujours plus de cicatrices tgv, autoroutes. De plus en plus lentement aussi. En effet, à peine conçues, nos autoroutes sont déjà saturées. Les conséquences de nos excès pour aller toujours plus vite nous obligent à ralentir. Les infos du matin annoncent régulièrement des milliers de Km de bouchons ou des pics de pollution, à l'ozone. Cela fait partie du folklore, ça ne choque plus personne.
Aveugle, sourd, insensible ? Jusqu'à quand ?
Les avions gribouillent le ciel, les passagers ne voient même pas les nuages, enfermés qu'ils sont.
Les humains étouffent dans leur caisse/tombeau, l'air pollué étouffe nos enfants et tue nos vieux, le boucan dès 6 heures du matin augmente le stress.
On s'en fout. Sauf que 50 milliards de bon argent part en fumée, alors on a enfin une bonne raison de chercher une solution aux milliers de kilomètres de bouchons. Chercher... Pas trouver.

L'habitude d'avoir trop d'énergie oriente l’agriculture vers le gâchis et la destruction. Le feu de nos moteurs, de nos techniques stérilise nos champs. Des collines à la terre profondément violée par le soc tranchant d'une charrue démesurée. Ce sol mort, privé de bactéries par agressions répétées, est devenu un simple support de maïs OGM. Exploitations agricoles d’exploiteurs agricoles, destruction de la biodiversité, aliments au rabais, tout cela est possible car les néo-libéraux-staliniens orientent les cultures avec leurs aides, leurs subventions, leurs primes, la PAC européenne.
Nos énergies sont volées aux autres.
L'énergie de nos paysans – des païens pour l’orthodoxie productiviste – est exploitée, pompée.
           
Pendant ce temps au Tiers monde.
Eux, crèvent de faim. Nous on ne sait plus quoi manger de sain.
Eux, crèvent de soif. Nous on a de l'eau en bouteille car l'autre est polluée.
Eux, étouffent du réchauffement que nous créons. Nous n'osons plus respirer l'air de nos villes.
Eux n'ont pas de quoi s'habiller.
Nous on invente des savants rudologues[3].
Les abeilles n'osent plus butiner dans nos campagnes.
Les multinationales payent des chercheurs pour leur bénéfice, elles ne veulent que des trouveurs de pognons.
Lorsque le pétrole est arrivé, on était au bout de la consommation de bois et lorsque le pétrole sera au bout, enfin plutôt nos poumons, aura-t-on un substitut permettant à la biodiversité de se maintenir ?
Le Dieu technoscience nous sauvera-t-il ?
L'humain a des ressources fabuleuses, une inventivité formidable mais le défi est immense car notre modèle occidental de civilisation est boulimique d'énergies et donc producteur de pollutions incontrôlables.
C'est le mouvement perpétuel qu'il nous faudrait ou un miracle de leur Dieu progrès.

Serons-nous le contre-exemple ? De 7 milliards de cerveaux, il doit pouvoir sortir quelque(s) chose(s). Jamais, l'humanité n'a compté autant de savants. L'ingéniosité humaine épate autant que sa capacité d'autodestruction afflige. Avant d'être un spécialiste de sciences physiques, l'étudiant devrait apprendre les sciences humaines, ça éviterait les psychopathes atomiques. Ça éviterait les non-sciences économiques. Les économistes ne sont pas des savants, l'économie est une idéologie pas une science.
Complexés, ils ont inventé un oxymore, la « science économique ». Pour se la jouer savant, la modestie ne les étouffant pas, nos financiers d’élites en chair(e) inventent un nouvel oxymore « science politique ».
La connaissance est un bien trop précieux pour être laissée entre les neurones, spécialisés donc étriqués, de quelques hurluberlus d'élites domestiquées par la compétition scolaire et le productivisme techno-scientiste. Ils ne doivent pas décider seuls, collectivement hiérarchisons les priorités : une nouvelle voiture hybride ou de l'eau potable pour tous ?

DES IDÉES.
Être au plus près de la réalité.
Les travaux de la Nobel Elinor Ostrom prouvent que la gestion des espaces publics, des zones naturelles confié aux collectifs de particuliers est plus efficiente que l’action d’un unique propriétaire ou d’un organisme d'état éloigné du terrain.

Je préfère le « Small is beautifull » du paysan au « Too big to fail » des banquiers. L’efficacité-rentabilité, l'efficience d’une petite ferme -une micro ferme dixit l'Inra- en polycultures est plus importante qu'une grande exploitation en monoculture comme la commune/village est plus efficiente que la mégapole.
Pourtant les campagnes se vident de leurs jeunes, de leurs cultures, de leur agriculture, de leurs hôpitaux.
Imitons la nature, elle est notre source d’inspiration et elle a des réserves : une mutation a suffi à une amarante, appelée aussi herbe à cochons, pour devenir résistante aux glyphosates des multinationales ; certains désobéissants en répandent les graines. Vengeance divine ? L'amarante était la graine sacrée des Aztèques. Ou plutôt, mystère de Gaïa spécialiste en sélection génétique.

La nature a expérimenté depuis des millions d'années.
Nos aliments sélectionnés, greffés, sont une transmission de nos ancêtres, notre devoir est de poursuivre cette œuvre. Alors plutôt que de chercher à la domestiquer, à la combattre, imitons-la dans ce qu'elle a de meilleur.
Les plantes savent équilibrer un sol, elles sont aussi en lien, la permaculture est une piste pour ne plus jardiner comme au néolithique.
Pour imiter la nature, il faudrait la connaître et pas la massacrer en multipliant les coupes à blanc ; en Europe, seule la France autorise ce biocide.
C'est quoi une plante ? Ce n'est pas un individu, ça se divise, se clone, se duplique facilement. Ces êtres vivants de par leur durée de vie peuvent donner des complexes aux humains. Les plantes sont d'une extrême variété. Leurs stratégies de vie sont d'une efficacité millénaire. Une de leur principale caractéristique est qu'elles sont fixes, cela entraîne des stratégies pour se nourrir différente des animaux. Eux se déplacent pour absorber de l'énergie concentrée. L'arbre doit s’étaler le plus possible afin de capter très peu avec une gigantesque surface de contact.
Une sorte d'idéal énergétique. Notre stratégie quand nous sommes attaqués est la fuite et si c’est impossible notre corps devra affronter le virus grâce à notre système immunitaire. Ceci est impossible pour la plante alors elle va modifier son génome et devenir toxique en augmentant momentanément son taux de tanins.
Une dernière différence avec l’humain est liée à la sexualité. La nôtre est discrète, en général. Quand, vous offrez une rose, vous offrez l'organe sexuel. Quand, l’allergie au pollen vous fait éternuer, c'est à cause du sperme de cyprès. Au printemps, ces multitudes de fleurs peuvent être comparés à une gigantesque exhibition sexuelle végétale.
Depuis notre sédentarisation, le dogme de l'humain intermédiaire entre Dieu et le reste de la création nous avons perdu le sens de l’empathie avec les autres êtres vivants.
La végétation est une source d’inspiration, d'imitation, 4 milliards d'années, ce n'est pas assez comme preuve d’efficacité ? Comme les plantes, les animaux sont parfaitement adaptés à leur environnement. L'agriculture par synergie est-elle trop complexe pour remplacer celle qui se contente de déverser des produits chimiques, appelés intrants NKP en novlangue ?
Sera-t-il possible de fabriquer du verre « à froid » en utilisant des stratégies d'origine organique comme certains animaux marins tissant des matériaux rigides et transparents à froid juste en utilisant les océans.
Le biomimétisme imite la nature et ses milliards d’années d’expérimentation. Il est possible de construire des bâtiments à l'image des termitières du désert ayant une climatisation naturelle. Ou d’imiter la photosynthèse ? Faut pas rêver, ce phénomène quantique a une efficacité encore inimaginable pour l’homo sapiens dans l’an 2000. Ou encore dans le domaine de la chimie organique ; utiliser des bactéries pour l'énergie ou la décontamination des sols est une stratégie d'alliance avec le vivant très prometteuse.

La réhabilitation d'anciennes techniques comme la construction en pisé ; là, on utilise uniquement de l'énergie humaine. Du traditionnel évalué, construisons en terre ou en fuste, pas en BBC de polyuréthane. (Bâtiments Basses Consommations). Imitons la nature, soyons économe comme elle.

Encore des IDÉES.
Les civilisations de « sauvages » ne s'autodétruisant pas sont toutes dans la frugalité. Alors on se calme, la vitesse pollue. On isole, on réorganise les anciens bâtiments. On arrête de construire des bibliothèques en verre plein ouest.

« Vivre simplement pour que simplement les Autres puissent vivre » Gandhi

Les constructions vernaculaires sont des indicateurs de simplicité et d'efficacité. La terre, prise sur place, la paille, le bois n'ont pas d'équivalents modernes comme isolants. On fait des maisons passives bien conçues, fonctionnant sans les inutiles technologies domotiques. Construisons notre poêle de masse, avec ses températures élevées, il pollue peu.
L'excrément est une ressource noble. Pour protéger les quelques herbes survivantes d'une sécheresse, on a interdit le passage des éléphants mais rien à faire, le sol succomba. Alors que sur le chemin des éléphants – oh !! Grand étonnement des scientifiques – le passage fut piétiné, sali de pisses et de crottes et il laissa place à une belle prairie.
« Oh !! Dieu que la merde est bonne » se dirent les blouses blanches.

Quelle ineptie que d'utiliser de l'eau propre du réseau pour la salir dans nos WC pour ensuite construire des centres de traitements high-tech pour la nettoyer.
Alors que les toilettes sèches transformeront les crottes en compost enrichissant la terre. Alors que l'urée des urines, riche d'azote, est appréciée par les plantes... Sauf que souvent nos déjections sont polluées par les substances chimiques dont nous nous nourrissons.
Économie.
Le sens étymologique d'économie est relatif à l’art de gérer sagement. S'économiser permet, plus sûrement, de vivre vieux, de vivre mieux.
Les lumières de la ville doivent s'éteindre ; admirer des aurores boréales à partir de Lyon est une utopie... du passé. Je ne vois plus les étoiles à cause de la pollution lumineuse, paradoxalement, dans le même temps, nous inventons des télescopes permettant d’observer des constellations à des milliards d’années-lumière.
Et pourquoi pas une coopérative du temps permettant une utilisation partagée des voitures. Inventer le droit d'usage en alternative au droit de propriété. Arrêter d'être fier de son carrosse d'acier puant le feu, le gras et le plastique. Ce char, symbole de réussite, ressemblent à la même chose que ceux fabriqués au début du siècle ; malgré les efforts, très chers payés, de milliers d'inutiles ingénieurs et designers.
Quand nous mettrons autant d'énergie et d'argent dans les transports doux, vélo, marche que dans les TGV et les autoroutes, on sera sur la bonne voie. Des garages à vélo à côté des accès aux transports en commun, des pistes cyclables nettement séparées des routes, des voies piétonnes pour se rendre à son labeur. Voilà une économie de moyens pourvoyeuse d'économie de pollution. En plus, cela entraînera des économies pour la sécurité sociale grâce aux activités physiques.
Utiliser avec parcimonie des énergies renouvelables pour ne plus faire de feu. Elles permettent une décentralisation de la production voire une production domestique de sa propre énergie. La France est le pays pouvant le plus se diversifier énergétiquement : le vent, le soleil, l'eau, la mer, la biomasse, à chaque région, à chaque village, de trouver son autonomie mais ne jamais oublier que « La seule énergie propre est celle qui n’est pas consommée »








[1] Mot orwellien pour dire poison.
[2] « Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris » J.G. Moreau et J.J. Daverne

[3] Spécialiste en déchets.