II - L'origine du
monde en chiffres.
« Celui
qui maîtrise le passé maîtrise le futur, celui qui maîtrise le présent contrôle
le passé. » G.
Orwell, 1984
Pour
savoir où l'on va, il me paraît nécessaire de
savoir d'où l'on vient.
Enfin
savoir sans être sûr de savoir ; un savoir scientifique est toujours
relatif.
Notre
temps de vie est court. Un arbre peut
vivre 2000 ans, un requin du Groenland 400 ans, un perroquet 100 ans, une
morue 80 ans.
Par rapport aux 13,819 milliards d'année de notre
univers, nos rondes journées sont vraiment très courtes.
« Et
ce qui chante et contemple en vous est encore fixé dans les limites de ce
premier instant qui sema les étoiles dans l'espace » K. Gibran, 20 ans,
avant l'hypothèse du Big-bang.
Le
Big-bang, mes cellules, ma conscience sont nés à cet instant-là. L’explosion
originelle a enfanté :
Le
temps qui depuis s’écoule.
La
matière qui nous constitue, appelée baryonique, elle serait du vide en
vibration.
La
matière noire, sur laquelle la matière visible allait s'agglomérer. La matière
noire permettrait aux galaxies de ne pas s’écarteler à cause de leur rotation.
Elle s’observerait par défaut, en regardant comment un rayon lumineux serpente
en passant à sa proximité, on reste incapable d'en penser la composition.
D’autres
champs/particules.
L’énergie noire, celle
qui expliquerait l’expansion accélérée de l’univers. Elle est aussi nommée
énergie du vide car les astronomes font appel aux physiciens pour découvrir le
Graal : relier la mécanique quantique de l’infiniment petit et la
relativité générale de l’infiniment grand.
Et
plus concrètement, l'hydrogène de mon verre d'eau.
Après
une seconde, les neutrinos se sont dispersés, ils sont les particules les plus
abondantes de l'univers.
Puis
la lumière fut, 378000 ans après l’explosion originelle.
« Désormais notre Patrie doit être l'Univers »
Flora Tristan, 1850
Bien après sont nés des trous noirs supermassifs. Selon des
scientifiques, un trou noir, un puit d’attraction gravitationnel dont rien ne
sort, deviendrait au bout d'un certain temps un trou blanc, une étoile de
Planck. Au-delà d'une certaine quantité de matières avalées le trou noir vomira
ce qu’il a absorbé. Si nous n'avons encore pas pu observer ce phénomène c'est
que le temps dans le trou noir s’écoule beaucoup plus lentement, à cause de la
gravité. D'autres pensent que la limite de notre univers serait les bords d'un
trou noir et notre environnement en 3D, une projection holographique.
Les trous noirs éructent un peu de matière via le
rayonnement de Hawkins, des étoiles supermassives naîtront ; elles enfanteront
à leur tour la majorité des atomes qui nous constituent.
La matière, le soleil, une table, nous, etc., n'est qu'un
minuscule concentré d'énergie perdu dans un espace vide gigantesque. La distance entre noyau et électron étant très
grande, même les plus grands cerveaux sont essentiellement composés de vide, à
99,99%.
La matière, dont les étoiles, composent notre univers pour
à peine 5% de sa masse/énergie ; on ignore les 95 % restant. La
matière est issue des molécules, des amas
d'atomes, les plus courantes dans cet univers sont le dihydrogène H2
et l'eau H2O.
Notre univers aurait 10
mille milliards d’étoiles, certaines deviendront des étoiles à neutrons.
Ces astres dessinent sur le ciel du désert une toile que Michelangelo, le
contemplatif, ne renierait pas.
C'est de la mort d’étoiles, elles explosent, que naissent
les atomes les plus lourds comme l'or. A chaque seconde, une naissance et une
mort. La vie doit s’éteindre.
Notre
système solaire est à la périphérie de notre galaxie, sur un bras d'une de ses
spirales. Notre galaxie, comme les autres galaxies serait enveloppée d'une
cotonneuse bogue de matière noire et elle tourne autour d'un trou noir qui est
à son origine ; via ses éructations. J'aime son petit nom à notre
galaxie : la voie lactée, c'est poétique et terre à terre, un sein
nourricier à l'origine de toute vie.
Notre vaisseau spatial
est baptisé TERRE. Notre sphère tourne sur elle-même à 1700 km/h et
autour du soleil à 107 000 km/h. Notre
système solaire se déplace dans notre galaxie à 90 000 km/h et enfin (?) notre
galaxie tourne en entraînant notre Soleil à une vitesse de 860 000 km/h.
Des Musulmans Soufi, les derviches tourneurs,
dansent en tournant sur eux-mêmes, en tendant la main droite vers les cieux
afin d'en capter la rotation, ils la transmettent au sol par la main gauche, et
ce depuis le XIIIe siècle ; les Grecs vers -300 avaient un rite proche.
Coatlicue
Contact... francoisvinci@gmail.com
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