III - L'origine de la
Terre.
Notre
planète est au centre de l'univers.
Notre
Terre est unique, comme notre Soleil, comme les Autres.
D’une
façon co(s)mique, on peut dire qu’Aristote avait raison et l'inquisition aussi,
et ce n’est en rien remarquable.
Dans
un univers homogène et isotrope, à très grande échelle, quel que soit l'endroit
d’où l'on observe, on voit la même chose.
Le
centre peut-être partout, et nulle part.
TERRE.
Son
nom de baptême serait une erreur du Moyen-Âge. A cette époque, on pensait que
la terre était plus étendue que la mer. Par contre personne ne pensait qu’elle
était plate, c’est une rumeur du XIXe siècle.
Océane,
Planète bleue, serait plus juste ou Bactéria.
Les
bactéries sont la plus importante biomasse terrestre. On pourrait émettre
l’hypothèse que nous sommes une bactérie. En tout cas, sans elles nous ne
serions pas là.
Sans les mitochondries transmises par les mères, et nées
d’un ancien mariage entre une cellule et une bactérie, nos cellules ne seraient
pas alimentées.
La
vie sur Terre se développe depuis près de 4 milliards d'années. De l'eau liquide, grâce
au soleil et à la chaleur interne de la Terre, des acides aminés extra-terrestres,
du feu, de l'argile, du mystère et la vie est arrivée. Certaines hypothèses
plaident pour la panspermie, c'est à dire l'arrivée de la vie via les comètes. Certains
gaz rares n'étaient pas sur terre, ils ont été apportés par des comètes, comme
une partie de nos océans.
Entre 3,7 et 3,5 milliards d'années, la vie s'est
développée dans l'eau, océans ou gouttes, et dans les roches. Les
cyanobactéries se sont multipliées, elles sont à l'origine d'une partie de l'oxygène.
Cet oxygène a ensuite permis la naissance des algues rouges, il y a 1,2
milliards d'années, puis des plantes aquatiques puis des premiers animaux
marins, il y a 640 millions d'années.
Comme l'oxygène manquait dans l'eau, la vie est arrivée sur
la terre ferme avec des algues, des champignons, puis il y a 440 millions
d'années avec les premières plantes en symbiose avec des mycéliums
(champignons) puis les fougères et les conifères.
Actuellement, les arbres produisent la moitié de l'oxygène
que nous respirons grâce à la photosynthèse. En plus, en
consommant du dioxyde de carbone, il fabrique du bois. Il va même jusqu'à créer
des centaines de litres d’eau grâce aux atomes qu’il assemble en son sein.
L'autre
moitié de notre comburant provient toujours de l'océan, du phytoplancton.
Les végétaux se nourrissent et grandissent grâce à une
stratégie opposée à celle de l'homme. Nous mangeons de l'énergie concentrée
alors que les arbres s'étalent le plus possible pour puiser de toutes petites
quantités d'énergie via de gigantesques capteurs. Si l’on additionne la surface
des feuilles et des racines en contact avec l'environnement qui les nourrira, on
arrive à des surfaces gigantesques de plusieurs milliers de mètres carrés pour
de grands arbres.
Même un petit épi de blé et son système racinaire sont
reliés à plus de 500m². En comparaison, l'intestin humain a une surface de
contact avec les aliments mesurant environ 400m².
Il y a 360 millions d'années les animaux ont envahis la terre ferme. Les mammifères,
220 millions d'années, ont pu apprécier les premières fleurs vers 130
millions d'années. Un vrai coup de bol, n'est-ce pas ? Elles se
reproduisent comme nous, ou presque, un pistil est l'attribut femelle, une
étamine l'attribut mâle.
La vie, quoiqu'il arrive : la vie a subi 6, 7
extinctions massives. La dernière est celle des dinosaures, ils dominèrent la
terre entre -265 millions d'années et -65 millions d'années. On pense que les
oiseaux sont à classer comme Sauriens, ils sont les descendants de dinosaures
herbivores et granivores. Comme eux, ils paradent en étalant leur éclatant
plumage.
La ressource sur
laquelle repose notre civilisation est l'or noir, c'est un héritage
préhistorique. Il y a 350 millions d’années, le carbonifère a créé les hydrocarbures
à la base de notre modèle de civilisation. Un super continent regroupait
pratiquement toutes les terres émergées. L'atmosphère riche de 34% d'oxygène
permettait à des libellules de 1,50 mètre de virevolter entourées d'une flore
luxuriante comme des fougères de 30 m. Les champignons ne savaient pas encore
décomposer la lignine de bois, plus abondante que dans nos troncs d’arbres
actuels. Le CO2 fut capté par les plantes puis enterré par le temps,
les hydrocarbures étaient cachés loin sous terre car sur terre, ces molécules
limitent la vie du sol en le stérilisant.
Ces molécules
d’hydrocarbures sont hyper-collantes, elles rendent allergiques au pollen.
Elles collent à l'herbe et l’humain, en bout de chaîne, s'en nourrit, cela
participe à une perte de diversité de notre flore bactérienne intestinale.
Cela peut-il expliquer
l’augmentation des maladies auto-immunes et inflammatoires ?
Nous aurions dû laisser les
hydrocarbures à leur place, mais l’humain à l’obsession des trous. L'humain creuse
pour l'uranium. La terre ne suffisant pas l’humain ira creuser les mers pour
récupérer des nodules polymétalliques. L'énergie nucléaire est l'autre
ressource adulée ; elle est surtout tellement parfaite pour la guerre. Le
plutonium préhistorique n'existait plus qu'à l'état de trace ; il a été
ressuscité par nos glorieux scientifiques pour le bien de l’humanité.
Notre présent est modelé par notre passé. Nos
illusions de toute puissance nous font croire que nous avons inventé des
technologies révolutionnaires alors que nos « inventions » ne sont
que le fruit de millions d’années totalement chaotiques. De ce chaos, nous
sommes nés.
Des lithophones.
Il est possible qu'aux temps de la préhistoire, dans les grottes, les stalactites, les stalagmites, les draperies
stalagmitiques aient servi de lithophones, par exemple à Le Portel (Ariège, 12.000 ans), Rocamadour (Lot, 25.000 ans). On y voit des traces de percussion. (Source Wikipédia).
Vénus de Hohle Fels, il y a 40000 ans, Vallée de Ach (Allemagne).
Contact... francoisvinci@gmail.com
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